La capitale togolaise a été le théâtre d’une importante rencontre depuis mercredi 17 avril, dédiée à la révision des protocoles d’enquête sur les foyers de grippe hautement pathogènes en Afrique. Organisée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), cette activité rassemble des experts venant de 47 pays.
Pendant trois jours, les participants auront pour mission d’examiner la situation de la grippe aviaire hautement pathogène dans leurs pays respectifs et d’évaluer les outils d’investigation, dans un esprit de partage d’expérience. L’objectif principal est de permettre aux pays de renforcer leurs dispositifs de surveillance et d’améliorer leur réactivité afin de protéger leurs communautés.
Selon Ouédraogo Romain Hilaire, chargé du bureau de l’OMS au Togo, « Les protocoles qui seront élaborés ici permettront d’améliorer nos capacités de surveillance et d’intervention afin de contenir les éventuelles épidémies sans générer des crises sanitaires majeures. »
En outre, cette réunion à Lomé, inscrite dans le cadre de la préparation et de la lutte contre les infections par le virus de la grippe aviaire, aboutira à l’élaboration de stratégies de lutte commune qui seront soumises à l’OMS en vue de financement.
Il convient de rappeler qu’au Togo, un plan de riposte est opérationnel depuis 2020, et des opérations de contrôle sont régulièrement menées par des services compétents de l’exécutif.
La grippe aviaire, maladie virale sévissant chez les oiseaux, présente une mortalité très élevée chez les oiseaux d’élevage. Néanmoins, certains sous-types de virus aviaires constituent une véritable menace pour l’homme, tel que le virus H5N1, cause d’épidémies hautement mortelles pour l’homme.