Eh oui ! La dépendance au cellulaire est un phénomène assez répandue dans ce monde. En fait, certaines personnes ressentent un besoin constant d’aller sur leur téléphone cellulaire au point de nuire à leurs relations avec leurs proches ( par exemple, lors d’un souper au restaurant ) ou lors d’une soirée dans un club.
Certains individus sont tellement accros à leur portable qu’ils ressentent de la peur ou de l’anxiété lorsqu’ils ne l’ont pas à proximité d’eux, ce qu’on appelle la nomophobie. En fait, tout le monde connaît au moins une personne dans son entourage qui est » accro » à son téléphone cellulaire. Évidemment, c’est le cas aux gens qui ne peuvent pas s’empêcher d’envoyer des messages textes ou encore ceux qui ont toujours les yeux rivés sur l’écran de leur portable.
La dépendance aux téléphones intelligents est la nouvelle dépendance du 21e siècle. Voici ce que les études révèlent : les gens touchent 2617 fois par jour, les utilisateurs d’Iphone déverrouillent leur téléphone 80 fois par jour, les Américains passent cinq heures par jour à naviguer et l’utilisation du téléphone est à l’origine de 26 % des accidents de la route. ( Source : Bien, M. (2015 ) Linking loneliness, shyness, smartphone, addiction symptoms, and patterns of smartphone use to social capital).
Réflexion : nous vivons dans un monde qui est » dépendant » aux cellulaires. De plus, les gens ont du mal à se passer quelques minutes à peines sans leurs appareils. Le plus grave, bien sûr, c’est que cette dépendance peut entraîner la mort comme par exemple lors d’un accident de circulation. La dépendance au téléphone cellulaire affecte les rapports sociaux. Les gens qui ont une dépendance envers leur portable s’enferment dans une » bulbe » d’identité.
Le portable est un outil de communication car il offre, avec ses multiples fonctions, autant de possibilités de s’isoler. Accaparés par le petit écran, les individus qui ont une dépendance envers leur téléphone cellulaire se coupent de leur environnement immédiat. En se focalisant sur le virtuel, ces personnes peuvent négliger le réel. Le téléphone cellulaire devient le seul centre d’intérêt pour les individus qui ont une dépendance envers cet objet.
L’absence de cet appareil entraîne une sensation angoissante, similaire à la solitude. Les gens qui ont une dépendance vis-à-vis du cellulaire se retrouvent dans l’incapacité de l’éteindre ou de le mettre de côté pour un moment, ce qui engendre une grande souffrance.
Conclusion : la peur de manquer quelque chose en ligne peut également conduire à une utilisation intensive du téléphone cellulaire. La dépendance au téléphone cellulaire répond à un type de dépendance associé à un appareil. Cette dépendance non toxique s’inscrit dans les addictions comportementales dans lesquelles se développe une vice incontrôlable. Parfois, le fait de ne porter ou ne pas avoir un téléphone portable présente des symptômes de mauvaise humeur, d’anxiété et même de troubles : également connus sous le nom de nomophobie.
Songa