
Le Togo et le Bénin sont en train de peaufiner les contours d’un projet commun visant à assurer une gestion concertée et durable des ressources en eau qu’ils partagent. Une délégation de l’Union européenne (UE) a échangé à ce sujet, ce mardi, avec les responsables de l’Agence nationale de la protection civile (ANPC) à Lomé.
La mission, conduite par le directeur exécutif de l’Autorité du Bassin de la Volta, s’inscrit dans les préparatifs d’un projet de gestion des eaux transfrontalières, mettant l’accent sur le bassin du Mono. D’un montant de 9,8 milliards de FCFA (15 millions d’euros), ce projet sera mis en œuvre conjointement par le Togo et le Bénin, avec l’appui de l’Union européenne.
L’initiative vise à renforcer la coopération entre les deux pays pour une meilleure gouvernance des ressources hydriques, tout en intégrant les enjeux liés à la prévention des risques, à la protection des écosystèmes et à l’adaptation au changement climatique.
Il est à noter qu’une première réunion s’était déjà tenue en début de semaine dans le même esprit entre la délégation de l’UE et la ministre en charge de l’eau et de l’assainissement.
Pour rappel, le bassin du Mono est une zone fluviale partagée entre le Togo et le Bénin, s’étendant sur environ 24.300 km², dont 88 % sont situés sur le territoire togolais. Il constitue une ressource stratégique pour l’agriculture, la pêche, l’approvisionnement en eau et la production d’énergie.
L’Émissaire