Une grande conférence de sensibilisation sur la drépanocytose a été organisée par l’Association Togolaise de lutte contre la Drépanocytose (ATLD). L’événement s’est déroulé à Lomé ce 23 avril 2022 au siège de l’école des sages-femmes de Lomé. Le public composé de journalistes, de personnes atteintes de la maladie et les experts, a fait nombreux le déplacement.
Le principal objectif de l’ATLD est d’informer le public sur cette maladie qu’est la drépanocytose et qui se trouve être très mal connue. Pour sa part, l’avènement de la pandémie à covid-19 a freiné l’élan des sensibilisations sur le terrain. Avec la lente reprise actuellement, l’association a décidé de revenir à la charge en initiant à nouveau des séries de rencontres pour essayer de sortir de l’ombre cette maladie.
Aussi, la mise en place d’un centre national de recherche et de soins aux drépanocytaires. Le nombre grandissant de consultations prouve que le message des sensibilisations se fait entendre par le public. Ses sensibilisations consistent à pousser les gens à se faire dépister et à connaître leur statut afin de prévenir la naissance d’enfants drépanocytaires. Pour rappel, ce centre reste ouvert 24/24h, 7/7j.
« Le 19 juin est la journée mondiale de lutte contre la drépanocytose. Tout au long de ce mois, nous avons un programme détaillé des campagnes de dépistage, des sensibilisations partout à Lomé et à l’intérieur du pays. Nous avons aussi des activités au centre national de recherche et de soins aux drépanocytaires etc« , a expliqué Dieudonné ATSU, président de l’ATLD.
Pour Monsieur KPONOU TOBOSSA, consultant en hygiène alimentaire : »La prévention, l’hygiène par rapport aux infections, la gestion des poubelles à la maison, le lavage des mains, avant, pendant et après les activités, doivent être observés le plus souvent possible. Le drépanocytaire doit aussi éviter de circuler d’hôpital en hôpital pour aller rendre visite à une personne malade« .
Notons par ailleurs que durant cette conférence, plusieurs personnes ont pu faire leur test gratuitement afin de savoir quelles dispositions prendre. Il est fortement recommandé de connaître le statut de son partenaire avant de parler mariage pour éviter de faire des enfants malades drépanocytaires.
Djamiou