L’Agence nationale de la météorologie (ANAMET) du Togo a annoncé lors d’une rencontre avec la presse le mardi 20 août que les mois de septembre, octobre et novembre seront marqués par des précipitations abondantes, particulièrement dans les régions des plateaux et maritimes. Ces mois constitueront une petite saison des pluies qui s’annonce excédentaire à tendance normale, selon les prévisions météorologiques.
Dans ce contexte, l’ANAMET a conseillé aux producteurs agricoles d’anticiper les préparations des sols et de commencer les semis dès les premières pluies. Les agriculteurs sont également invités à privilégier l’utilisation de variétés de cultures à cycle court et résilientes afin de minimiser les pertes éventuelles liées aux conditions climatiques.
Ces recommandations sont cruciales pour tirer le meilleur parti des conditions météorologiques prévues, tout en limitant les risques de pertes agricoles. Une telle stratégie pourrait renforcer la sécurité alimentaire dans un contexte où les fluctuations climatiques représentent un défi constant pour le secteur agricole.
Bien que les précipitations attendues soient favorables à l’agriculture, elles comportent également des risques significatifs, notamment celui d’inondations dans les bassins versants du lac Togo, du Mono et de l’Ouémé. Les autorités mettent en garde contre l’occupation anarchique des zones inondables, en particulier dans les agglomérations urbaines et bassins, qui pourrait aggraver les conséquences des crues.
Latifou Issaou, directeur général de l’ANAMET, a souligné l’importance de la gestion rationnelle des ressources en eau pour répondre aux besoins des barrages hydro-électriques et des aménagements hydro-agricoles. Cette gestion est cruciale pour assurer la continuité des services essentiels en période de fortes précipitations.
Pour rappel, la grande saison des pluies, qui s’était déroulée plus tôt dans l’année, avait déjà été marquée par une pluviométrie normale à excédentaire. La petite saison des pluies prévue pourrait donc s’inscrire dans la continuité de ces tendances, avec des implications importantes pour les différents secteurs dépendant des conditions climatiques.
En somme, les prévisions de l’ANAMET incitent à une vigilance accrue et à une gestion proactive, tant au niveau de l’agriculture que des infrastructures, pour tirer parti des précipitations tout en minimisant les risques associés.