WILPF-TOGO a présenté à la presse togolaise ce 10 septembre 2022, sa campagne de lutte contre les robots-tueurs. Cette rencontre constitue en effet la deuxième phase de la campagne nationale en faveur d’un traité international contre les armes létales autonomes appelés les Robots-tueurs. Plusieurs médias et de nombreux membres de ladite organisation ont pris part à cette rencontre.
La ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté (WILPF) a pour mission la démilitarisation et la prévention des conflits, en attaquant les causes profondes de ceux-ci. C’est dans ce sens qu’elle a initié cette conférence de presse pour attirer l’attention de la population en général et du gouvernement en particulier sur la dangerosité des robots-tueurs et la nécessité de prévenir son avènement dans notre pays.
Le niveau de contrôle humain sur ces armes autonomes est en effet de plus en plus réduit, ouvrant progressivement la porte à des situations où la décision de tuer sera prise par une machine, et non plus par une personne comme à l’ordinaire. Ce transfert de responsabilité de l’homme à la machine pose toute une série de problèmes, notamment d’ordre juridique et militaire.
En 2013, 78 Etats dont le Togo ont appelé à l’interdiction des robots tueurs. Cela s’est fait à travers des déclarations nationales ou des déclarations de groupes et soutiennent la négociation d’un nouveau traité international interdisant les robots tueurs. Aussi, en 2018, le Togo fait partie des pays à l’ONU, qui ont estimé qu’il faut interdire les systèmes d’armement létaux.
Pour revenir à la conférence de presse, elle a pour objectif de partager le chemin parcouru par WILPF Togo et l’Etat Togolais dans le cadre de cette campagne et passer par ce canal pour informer le grand public. Ceci marque également le lancement de la deuxième phase de la campagne au cours de laquelle plusieurs activités sont au menu. Des passages sur des médias sont aussi au programme pour sensibiliser les populations sur la question.
By Djimi DAB