La filière soja au Togo franchit un nouveau cap grâce à un partenariat stratégique entre la Fédération nationale des coopératives productrices de Soja (FNCPS) et l’Association togolaise des transformateurs de Soja (ATTS). Ce mardi 27 août, les deux entités ont signé une convention de partenariat visant à optimiser la production et la transformation du soja, un secteur en plein essor au Togo.
La signature de cet accord marque un tournant décisif pour l’industrie du soja au Togo, en assurant un approvisionnement régulier en soja graine aux unités de transformation locales. Ce partenariat a pour ambition de renforcer la chaîne de valeur du soja, d’accroître la transformation locale, et de stimuler l’économie nationale.
« Cette convention résout enfin nos problèmes d’approvisionnement. Elle permettra de renforcer la transformation, créer de la richesse, et améliorer la balance commerciale », a déclaré Mounirou Koniko, président de l’ATTS, lors de la cérémonie.
La cérémonie de signature a été précédée par l’élection d’un nouveau bureau de neuf membres à la tête de la FNCPS. Daloli Mimbouab a été élu pour présider la fédération pour les trois prochaines années. Fondée en 2018, la FNCPS s’est donnée pour mission de promouvoir la production et la commercialisation du soja, en étroite collaboration avec le Conseil interprofessionnel de la filière soja du Togo (CIFS-Togo).
Le soja est devenu un secteur clé pour l’économie togolaise, avec une production qui est passée de 40.000 tonnes en 2018 à près de 300.000 tonnes aujourd’hui. Le Togo s’est également imposé comme le premier exportateur de soja biologique vers l’Union européenne, consolidant ainsi sa position sur le marché international. Pour maintenir cette dynamique, le pays a adopté un plan stratégique quinquennal axé sur le développement de la transformation locale, la valorisation des exportations et le renforcement des compétences dans le secteur.
Ce partenariat entre la FNCPS et l’ATTS représente une avancée majeure pour la filière soja au Togo, offrant de nouvelles perspectives pour l’agro-industrie et contribuant au développement économique du pays.
La rédaction