Au Togo, la politique nationale de volontariat, mise en route depuis plus d’une décennie par le gouvernement afin d’assurer l’employabilité d’une partie de la population, va connaître une avancée significative. Des réflexions sont en cours pour l’amplifier, a annoncé le ministre du développement à la base, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, lors d’une émission spéciale dédiée à l’action gouvernementale dans son secteur.
“Nous envisageons d’institutionnaliser ce programme”, a indiqué Myriam Dossou-d’Almeida, qui a salué une initiative qui “a tenu toutes ses promesses”.
L’objectif est notamment de permettre aux jeunes de passer par cette étape pour se forger davantage. “Le volontariat ne remplace pas l’emploi ou n’a pas pour vocation d’être un emploi durable. C’est un engagement sur une durée déterminée à apporter sa contribution au développement de son pays et le pays vous le rend bien. Il vous donne des valeurs, vous inculque des savoirs et vous aide à vous repositionner dans votre environnement socio-économique”, a expliqué le ministre.
Lancé en 2011 avec le PROVONAT avant une mutation en agence (ANVT), le volontariat a enrôlé plus de 50 000 personnes à ce jour, dont plus de 50% de femmes. L’initiative, déclinée en plusieurs programmes (compétence, engagement citoyen, senior, international), travaille avec plus de 600 structures sur le territoire et inspiré d’autres pays.
R.T.