Lomé a accueilli une réunion des Ministres chargés des Infrastructures et des Transports de l’espace UEMOA ce vendredi 21 octobre 2022. Le but est d’évaluer l’application du Règlement N°14/2005/CM/UEMOA relatif à l’harmonisation des normes et des procédures du contrôle du gabarit, du poids et de la charge à l’essieu des véhicules lourds de transport de marchandises dans les Etats membres.
Le 1er juillet 2020 était la date butoir pour les Etats membres de mettre en œuvre l’intégralité de cette réglementation communautaire. Ce Règlement N°14 fait partie des approches de solutions mises en place en 2005 dans les Etats membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) pour endiguer la dégradation prématurée des infrastructures routières et prévenir des accidents trop souvent mortels. Cette rencontre était de Lomé est donc le lieu de faire le bilan de cette initiative et définir des approches de solutions à Lomé.
‹‹En effet, l’analyse des statistiques de pesées collectées par la Commission de l’UEMOA, confirme la réduction significative de l’extrême surcharge entraînant une baisse de la surcharge routière globale. Certes, des progrès ont été réalisés par les Etats en matière de sensibilisation et d’équipements de pesage, mais les données disponibles montrent une présence constante de surcharge sur la plupart des corridors routiers de l’Union. L’application de la tolérance de 15% prescrite par la Déclaration de la dernière réunion des Ministres, tenue à Dakar en septembre 2019, n’est pas effective dans les Etats de l’Union. La présente réunion revêt donc une importance capitale au regard des attentes, quant à la protection du patrimoine routier face aux ressources limitées que nos États consacrent au développement du réseau routier et à son entretien », a fait savoir Affoh Atcha Dedji, le Ministre Togolais des Transports routiers, aériens et ferroviaires.
L’ambition clairement définie ici par ces Ministres des Transports de l’UEMOA est d’ôter hors de leurs frontières respectives, la surcharge routière. Cette mission demande un fort engagement fort des États concernés et une coopération sans faille des autres acteurs du transport. Cette rencontre de Lomé vise notamment à définir des pistes et des solutions permettant de relever les défis liés à la protection du patrimoine routier, la diminution des coûts de maintenance du réseau routier et l’amélioration de la sécurité routière.
DAB