Depuis le début de l’année, le Togo a été fortement impacté par la crise énergétique qui sévit dans la sous-région ouest-africaine. Cependant, ces dernières semaines ont marqué un retour progressif à la normale grâce à l’adoption de combustibles de substitution au gaz naturel, selon une annonce faite dimanche dernier par la ministre déléguée à l’énergie, Mila Aziable.
Dans un post sur les réseaux sociaux, Mila Aziable a expliqué que le gouvernement togolais avait pris la décision d’utiliser des combustibles de substitution lorsque le gaz naturel était indisponible ou insuffisant, afin de garantir l’accès à l’électricité aux ménages et aux industries. Cette mesure s’inscrit dans les engagements du Président de la République envers le peuple togolais et vise à assurer leur bien-être.
Le Togo, principalement alimenté en gaz naturel par le Nigeria, connaît une demande quotidienne élevée estimée à 35 000 millions de BTU par jour. Cependant, les fournitures de gaz se révèlent souvent insuffisantes voire inexistantes, ce qui entraîne des coûts de production élevés et des coupures fréquentes d’électricité, comme l’avait souligné précédemment Mila Aziable.
Face à cette situation critique, la ministre avait récemment accueilli à Lomé ses homologues des pays membres du Gazoduc d’Afrique de l’Ouest (GAO) pour discuter des stratégies d’approvisionnement en gaz. L’objectif est de pallier le déficit énergétique de la sous-région et de trouver des solutions durables à cette crise.
Cette initiative du gouvernement togolais témoigne de sa volonté de garantir un approvisionnement énergétique stable et de répondre aux besoins de sa population malgré les défis rencontrés. Elle souligne également l’importance de la coopération régionale pour surmonter les crises énergétiques et assurer le développement économique et social des pays de la sous-région ouest-africaine.
L’Emissaire