Le Togo lance des études hydrogéologiques pour améliorer l’approvisionnement en eau à Lomé
Le gouvernement togolais a annoncé le lancement d’études hydrogéologiques dans le Grand Lomé, en préparation du Projet de sécurité hydrique en milieu urbain au Togo (PaSH-MUT). Ces travaux, confiés à la société française Quantum, spécialisée dans les ressources en eau et active dans une quinzaine de pays africains, visent à évaluer les ressources en eaux souterraines de la capitale et de ses environs.
Dévoilé le 17 juillet 2024 par le ministère de l’Eau et de l’Hydraulique villageoise, ce projet ambitieux a pour objectif d’améliorer l’accès à l’eau potable pour plus d’un million de personnes vivant dans la région. Les études, qui débuteront prochainement, se concentreront sur l’identification et l’évaluation des nappes phréatiques productives, tout en étudiant les risques liés à leur exploitation et en déterminant les designs d’imperméabilisation nécessaires.
Le PaSH-MUT sera mis en œuvre en cinq phases, soutenu par un prêt de 100 millions de dollars de la Banque mondiale, via l’Association internationale de développement (IDA). Les travaux devraient s’étendre jusqu’en 2029, avec l’ambition de renforcer l’accès aux services d’eau et d’assainissement dans le Grand Lomé, ainsi que d’améliorer la performance des fournisseurs d’eau.
Actuellement, le réseau d’approvisionnement en eau de la Togolaise des Eaux (TdE) ne couvre que 58 % des abonnés, et la capacité limitée de l’usine de production d’eau de Cacaveli entrave la satisfaction des demandes croissantes. En conséquence, le projet vise à transformer cette situation en améliorant significativement l’approvisionnement en eau potable dans une région qui compte 13 communes et dépend d’une cinquantaine de forages.
Avec le PaSH-MUT, le gouvernement espère non seulement renforcer l’accès à l’eau potable, mais également poser les bases d’une gestion durable des ressources en eau pour les générations futures.
La rédaction