Au Togo, les préparatifs du 9ème Congrès Panafricain, prévu pour 2024 à Lomé, sont maintenant en marche. L’événement, lancé officiellement le lundi 22 mai à Lomé par le Premier ministre lors d’une cérémonie rassemblant de nombreux officiels et délégations étrangères, porte sur le thème « Renouveau du panafricanisme et rôle de l’Afrique dans la réforme des institutions multilatérales : mobiliser les ressources et se réinventer pour agir ».
Cela marque le début d’une série d’activités, comprenant l’installation des membres du Comité International du Congrès, une tournée du renouveau du panafricanisme dans plusieurs pays du continent et dans les diasporas, une campagne de mobilisation et de communication internationale, ainsi que l’installation des sous-comités chargés des travaux thématiques.
Pour le Togo, ce congrès représente une occasion de « perpétuer le mouvement panafricain sur le plan historique, mais aussi de réaffirmer son importance incontournable dans les efforts collectifs des peuples d’Afrique et des diasporas africaines, en vue d’obtenir une représentation plus équitable du continent dans les institutions multilatérales de coopération internationale et de participer de manière équitable à la gouvernance mondiale », selon les propos de la cheffe du gouvernement, Victoire Dogbé.
Plusieurs pays et institutions, tels que l’Afrique du Sud, le Congo et la Commission de l’Union Africaine, ont déjà exprimé leur soutien au Togo pour l’organisation de ce sommet.
Il convient de rappeler que le Congrès de Lomé sera le quatrième sur le continent, succédant à ceux de Dar es Salam (Tanzanie), Kampala (Ouganda) et Johannesburg (Afrique du Sud). Les cinq premiers Congrès panafricains se sont tenus en dehors de l’Afrique, principalement en Europe, à l’exception du quatrième à New York.
L’EMISSAIRE Djami
