8 juillet 2024

Communiqué de l’ONG ACDIEF, relatif à la libération provisoire du sieur AMOUSSOU Midodji, alias Paspson Moutité

C’est avec consternation et surprise que l’organisation Action Collective pour le Développement Integral de l’Enfance et de la jeune Fille (ACDIEF) a appris la libération provisoire le 14 mai 2020 du sieur AMOUSSOU Midodji alias Papson moutité, accusé de viol et de violences sexuelles aggravées.

L’organisation Action Collective pour le développement Integral de l’Enfance et de la jeune Fille (ACDIEF) dans son rôle de protection des droit de la jeune fille et de la femme, de lutte contre les violences faites aux jeunes filles et aux femmes, rappelle aux autorités judiciaires que le viol et les violences faites aux jeunes filles et femmes constituent un crime et les auteurs sont passibles d’emprisonnement conformément au code pénal du Togo en son article 212; et l’impunité des auteurs est une atteinte aux Droits Humains.

Le sieur AMOUSSOU Midodji, pour rappel, a été arrêté le 06 avril 2020 et déposé le 11 Avril 2020 à la prison civile de Lomé pour harcèlement, violences sexuelles sur ses collaboratrices, le trafic d’influence, le tournage de films pornographiques, le sextape et atteinte aux moeurs.

Étant donné que sa liberté provisoire constitue une menace et un danger pour les jeunes filles victimes et leurs parents, ACDIEF demande aux autorités judiciaires de :

  • assurer la sécurité des victimes et leurs parents durant cette période de mise en liberté provisoire du sieur AMOUSSOU Midodji
  • prendre des dispositions pour que justice sot faite et le sieur AMOUSSOU Midodji réponde de ses actes.
  • le Retour du sieur AMOUSSOU Midodji en prison civile de Lomé.

Tout en félicitant les autorités judiciaires pour leur engagement en faveur de la justice au Togo, ACDIEF leur demande de traiter cette affaire dans le strict respect du code pénal et des Droits humains pour que justice soit faite afin de décourager les potentiels auteurs pour que de tels actes ne se reproduisent plus au Togo.

Par: GADJE Koudjovi directeur exécutif d’ACDIEF