L’ONG Amis De la Terre (ADT-Togo) a organisé un atelier afin de mieux comprendre la mise en œuvre du concept de l’économie bleue au Togo et les dispositions prises pour l’application de la convention d’Abidjan. L’événement a eu lieu ce 28 Mai 2021 à Lomé avec la participation des organisations de la société civile, les membres des communautés côtières et les représentants de l’administration publique.
L’objectif principal de cet atelier est d’informer et de sensibiliser les organisations de la société civile et les membres des communautés côtières sur la convention d’Abidjan et l’économie bleue/maritime et les actions menées au Togo. Plus spécifiquement, cet atelier a permis d’outiller les participants sur le concept d’économie bleue / maritime et le contenu de la Convention d’Abidjan ; de faire ressortir le lien entre l’économie maritime et la convention d’Abidjan ; et enfin de faire ressortir le lien entre la Convention d’Abidjan et les changements climatiques.
Au total, trois présentations en plénière et une session de groupe de travail ont meublé cette journée de travail. Les présentations ont porté sur l’Economie bleu, la Convention d’Abidjan et les changements climatiques. Une session de débat général a eu lieu et a permis de recueillir divers avis. Les participants sont ensuite répartis en groupe de travail pour approfondir les réflexions et trouver une stratégie d’appropriation de la convention d’Abidjan et le concept de l’économie bleue en vue d’un plaidoyer pour une protection effective de l’environnement marin et de la côte togolaise. Aussi, plusieurs recommandations sont recueillies à l’issue des travaux de groupes.
Pour rappel, en dépit des différents accords et conventions pour préserver le domaine marin, la pollution des mers et des eaux à cause des activités extractives continue. La Convention d’Abidjan est signée le 23 mars 1981 et mise en vigueur en 1984 pour la Coopération en matière de Protection et de Développement du Milieu Marin et Côtier de la Région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Elle est née de la nécessité d’adopter une approche régionale pour la prévention, la réduction et la lutte contre la pollution du milieu marin, des eaux côtières et des eaux fluviales connexes de l’Afrique de l’Ouest et du Centre.
Joel EKOSSONO