Depuis plusieurs mois, la Direction du cadastre, de la conservation foncière et de l’enregistrement (DCCFE) au Togo fait face à une série d’actes d’escroquerie perpétrés par des individus malintentionnés se faisant passer pour des agents de l’Office Togolais des Recettes (OTR). Le mode opératoire de ces escrocs consiste à contacter les requérants par téléphone ou par SMS et à leur demander de payer des frais supplémentaires via le service de mobile money pour accélérer le traitement de leurs dossiers.
Face à cette situation préoccupante, le Commissaire général de l’OTR, Philippe Kokou Tchodie, a tenu à mettre en garde le public contre ces pratiques frauduleuses. Il a tenu à rappeler que les véritables agents de l’OTR ne procèdent jamais à de telles demandes de paiement par téléphone ou par SMS. Les frais pour les procédures d’immatriculation foncière doivent être exclusivement réglés dans les agences des banques partenaires et sur les bornes électroniques mises à disposition des usagers au siège de l’Office et sur le site de la DCCFE.
Pour contrer ces tentatives d’escroquerie, le public est appelé à redoubler de vigilance et à signaler toute tentative suspecte à l’OTR en utilisant le numéro vert 8280, à la Police ou à la Gendarmerie. Cette démarche contribuera à lutter contre ces actes délictueux qui impactent non seulement la réputation des entités publiques, mais aussi la confiance des citoyens dans les institutions.
Il est important de noter que cette problématique d’escroquerie n’est pas nouvelle et a touché plusieurs entités publiques par le passé, notamment l’Institut National d’Assurance Maladie (INAM), la Compagnie Energie Electrique du Togo (CEET), la Caisse des Retraites, et la Direction des Transports Routiers et Ferroviaires (DTRF). Cela souligne la nécessité pour les autorités de prendre des mesures supplémentaires pour protéger les citoyens et prévenir de telles fraudes à l’avenir.
En conclusion, la vigilance et la collaboration entre le public et les institutions restent essentielles pour lutter contre ces actes criminels et assurer la sécurité des procédures administratives au Togo.
L’Emissaire