L’Assemblée générale des Nations Unies a officiellement adopté le mardi 18 avril dernier, une résolution destinée à “promouvoir l’économie sociale et solidaire pour le développement durable sur la planète”. Le texte, porté par un groupe de travail inter-agences onusien ainsi que d’autres organisations internationales, est le fruit d’un long processus auquel le Togo a activement pris part.
Pour le pays, il s’agit surtout d’un aboutissement et d’une reconnaissance des différentes actions menées depuis près d’une décennie, aussi bien par les acteurs publics que privés.
En effet, au Togo, l’économie sociale et solidaire est déjà bien ancrée dans la culture. A la création en 2016 de la Coalition nationale pour l’emploi des jeunes (CNEJ), bras opérationnel du ministère de la jeunesse, chargé de lutter contre la problématique du chômage, se sont succédé plusieurs initiatives phares comme l’organisation annuelle de la conférence internationale sur les entreprises sociales et la RSE, la création du centre de ressources sur l’entrepreneuriat social (CeRES), ou encore le lancement d’un programme de mentorat des entrepreneurs sociaux.
Parallèlement, des entrepreneurs comme Olowo-N’djo Tchala (Alaffia) et Bemah Gado (ONG Stadd) ont été récompensés à l’international pour leurs actions.
Depuis trois ans, un texte de loi est en élaboration, afin de doter le pays d’un cadre juridique, à l’instar du Cameroun sur le continent.
Désormais, explique le CNEJ, “des actions plus fortes pourront être menées, afin d’exhorter les entreprises et les institutions financières à accorder un meilleur regard aux projets sociaux solidaires”.