
Le mouvement citoyen « Les Sentinelles du Peuple » a tenu une conférence de presse ce jeudi à Lomé. Lors de cet événement, son Secrétaire Général, M. Toubib Bamaze, a lu une déclaration appelant au dialogue et à la préservation de la paix sociale, dans un contexte politique national marqué par des appels à la contestation.
Se présentant comme une organisation de « veille, d’autodéfense et de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent », le mouvement a exprimé son inquiétude face à ce qu’il perçoit comme une escalade verbale risquant de déstabiliser le pays.
Une mise en garde contre les dérives
Dans sa déclaration, le mouvement a explicitement critiqué les appels récents à la désobéissance civile, les qualifiant de potentielle source de « troubles sociaux orchestrés ». Il a également mis en garde contre la propagation de ce qu’il a décrit comme des « discours haineux, de la diffamation et des menaces à peine voilées contre les institutions de la République ».
Sans citer nommément d’autres groupes ou partis politiques, les Sentinelles du Peuple ont estimé que leur devoir était de « tirer la sonnette d’alarme » pour éviter que le Togo ne devienne un « champ d’expérimentations de violences politiques ».
Un plaidoyer pour la stabilité
Le cœur du message a été un plaidoyer pour la stabilité et l’ordre public. Le mouvement a déclaré qu’« aucun combat, aussi noble soit-il, ne saurait justifier la déstabilisation du pays ou la mise en péril de la paix ». Il a ainsi invité à une « responsabilité collective » pour préserver la « cohésion sociale ».
Cette position rencontre celle souvent défendue par les autorités et les partisans de la stabilité institutionnelle.
Un appel à l’engagement citoyen
Les Sentinelles du Peuple ont lancé un appel à « l’ensemble des forces vives » du pays à les rejoindre dans leur engagement pour « un Togo uni, sécurisé et résolument tourné vers l’avenir ».
L’émergence de ce mouvement et son discours interviennent à un moment où la société togolaise est traversée par des débats et des mobilisations portant sur des questions de gouvernance, de libertés d’expression et de conditions de vie.
L’Émissaire