Débutés officiellement le 02 décembre dernier à Lomé au Togo, les travaux de la 55 ème session ordinaire du CIBT ont pris fin ce 06 décembre. Que peut-on retenir de cette rencontre internationale aux énormes enjeux environnementaux ? Le ministre togolais de l’environnement, M. David Wonou OLADOKUN, a accepté de nous faire un compte rendu de cette session.
Les travaux effectués ont permis de passer en revue les problèmes liés à la crise financière que traverse l’Orgabisation Internationale des Bois Tropicaux (OIBT). Ceci a permis de mettre en place une infrastructure de financement et de déterminer des stratégies de lever de fonds.
Il faut relever que la nouvelle approche de gestion de l’OIBT va se fonder sur les axes de programmation. Cette approche concerne entre autres, les chaînes d’approvisionnement dans le durable, la diversité dans les forêts tropicales, la restauration des paysages forestiers et les moyens d’existence résilients ainsi que les questions émergentes et les inondations.
Aussi, ces axes programmatifs vont permettre à l’organisation non seulement de pouvoir consolider ses lignes directrices, mais permettront aussi à l’OIBT de pouvoir renforcer sa capacité de mobilisation de ressources de manière à pouvoir financer les projets éligibles qui sont en attente d’être financés.
Les travaux de cette session ont également porté sur la question du directeur exécutif de l’organisation qui souhaite que son mandat soit prorogé de 2 ans.
Enfin, de façon générale, aucun consensus n’a pu être dégagé entre les pays producteurs de bois et ceux qui sont les consommateurs.
La prochaine rencontre de l’institution est prévue l’année prochaine à Yokohama au Japon.
Djamiou ABOUDOU
