Présidentielle 2020 : « Sous ma présidence, il n’y aura pas de détenus politiques, ni d’exilés politiques », Prof. Komi WOLOU, candidat du PSR

Présentation ce 30 janvier 2020, du projet de société du candidat Prof. Komi WOLOU, président du parti politique ‘’Pacte Socialiste Pour Le Renouveau ‘’ (PSR). Axé sur les « Valeurs », ce projet se décline sur plusieurs axes et met la jeunesse au cœur des priorités de la société togolaise.

Pour le Prof. WOLOU, le Togo souffre du fait que les valeurs morales sont bafouées. Son projet de société vient donc corriger cet état de choses, en s’organisant autour de quatre (04) points essentiels : la refondation de la nation ; l’émergence d’un Etat moderne ; une coopération pragmatique et enfin, l’épanouissement intégral de l’homme.

Pour le Prof., refonder une nation, signifie que tous les togolais, où qu’ils soient, doivent avoir cette conscience de l’unicité que nous constituons. « Etant un ‘’tout’’ indivisible, lorsque la tête est malade, le pied doit l’être également », affirme-t-il. Il a rappelé qu’une telle conscience ne peut se créer que lorsqu’il y’a des injustices dans le pays. C’est ce constat qui a poussé le PSR a préconisé un certain nombre de solutions pour parvenir à un renouvellement de la nation togolaise. Parmi ces solutions, on note la transformation de la mentalité qui est fondamentale.

« les problèmes dont nous souffrons ne sont pas liés aux moyens, mais à notre mentalité », a rappelé le professeur. Il est important de faire comprendre aux uns et aux autres que l’Etat a des obligations vis-à-vis des citoyens et vice versa, raison pour laquelle le droit doit être un instrument puissant au Togo sous la présidence du candidat du PSR. L’enseignement du ‘’Droit’’ dans les lycées, deviendra obligatoire à partir de la rentrée prochaine, si le prof. Wolou parvient à la magistrature suprême.

« il faudrait que le citoyen sache que lorsque l’Etat vient construire un hôpital dans une localité du pays, ce n’est pas le président de la république qui l’a construit, mais c’est l’Etat, et qu’il ne doit rien au président de la république parce qu’un hôpital a été construit. Ce n’est pas une faveur, mais un droit», a martelé le candidat du PSR.

Par ailleurs, le Professeur plaide pour la mise en place d’un service civil ou militaire obligatoire pour dire ou faire comprendre aux citoyens la nécessité de protéger le bien commun, vu que nos sorts sont liés.

Un autre point important touché par ce projet de société, c’est la question ethnique. Pour le candidat du PSR, même si on n’en parle pas, le problème ethnique est réel dans notre pays, car certains pensent à tort ou à travers que certaines ethnies sont favorisées au détriment des autres. A priori, il n’y a pas d’hostilité entre les ethnies, mais le type de gouvernance fait que l’injustice ou le sentiment d’injustice naît, d’où la nécessité d’assurer l’équité ethnique.

Le second axe du projet est l’émergence d’un Etat moderne, où prévaut la loi, qui conduira au respect des droits de l’homme. « Sous ma présidence, il n’y aura pas de détenus politiques, ni d’exilés politiques », a fait savoir le professeur. Selon lui, « il faut renforcer les institutions, en supprimant le sénat, car ce n’est pas parce que la France en a, que nous devons nous aussi en avoir », affirme le Prof. Komi WOLOU.

Enfin, l’accent est mis sur une coopération pragmatique qui ne va pas dans le sens d’un assistanat mais d’une collaboration équitable et respectueuse.

Djamiou ABOUDOU