Le président Faure Essozimna GNASSINGBE et son parti UNIR font face depuis plusieurs années à une contestation farouche des opposants politiques réclamant souvent sa démission. Ce fut notamment le cas suite à l’élection présidentielle de Février 2020. Ce 21 octobre, au cours d’une conférence de presse à Lomé, un autre opposant qui entre-temps était moins visible, refait surface et demande sans délai le départ de Faure GNASSINGBE.
Dans son allocution, le Secrétaire chargé de la Coordination du Parti des Travailleurs, Claude Henri AMEGANVI a officiellement lancé une pétition pour exiger la démission de l’actuel homme fort du Togo. Selon l’initiateur de cette campagne, ce nouvel outil de contestation devrait permettre de réunir 1000.000 de signatures de la part de togolais vivant au Togo et ceux de la diaspora, poussant ainsi le chef de l’Etat à démissionner.
S’agissant du choix des 1000.000 de voix, l’homme politique Claude AMEGANVI répond : « nous estimons que c’est le niveau de représentativité auquel il nous faudrait atteindre pour que les 8000.000 de togolais que nous sommes tant sur le sol national que dans la diaspora, puissent valablement dire à Monsieur Faure GNASSINGBE que le peuple togolais lui demande de se démettre du pouvoir ».
Aussi, cette campagne pétitionnaire, selon les organisateurs, sera développée à l’intérieur des quartiers, villes et villages ainsi que dans la diaspora de sorte qu’elle soit une opération de terrain, de masse et à la base, permettant à la population de s’exprimer.
Par ailleurs, le Secrétaire du parti des travailleurs a aussi indiqué que la durée de la campagne est fixée à un mois et demi de campagne. « En tout état de cause, nous prenons sur nous de nous battre pour obtenir le résultat avant la fin de cette année 2020 et nous y sommes fermement déterminés », a encore indiqué, M. AMEGANVI.
Djami A.
