Les ministres en charge des Transports et du commerce du Burkina Faso sont à Lomé. Cette visite d’amitié et de travail doit permettre de renforcer les relations commerciales entre le Togo et le pays des Hommes Intègres. Le thème de cette rencontre est » le corridor Lomé -Cinkassé-Ouagadougou: un trait d’union entre le Togo et le Burkina Faso ». Ces journées de travail se déroulent du 1er au 2 Septembre 2022. Les 2 parties vont échanger sur 05 points dont la gestion du fret, la tarification du transport de marchandises, l’application du règlement 14 de L’UEMOA et la mise en œuvre du projet régional Lomé-Ouagadougou-Niamey. L’ambition affichée, c’est de renforcer l’axe Ouagadougou-Lomé.
Pour M. Mahamadou Zampaligré, le ministre des transports du Burkina-Faso, son pays a fait du port autonome de Lomé, son premier port de transit, en témoigne les volumes de marchandises importées depuis plus d’une dizaine d’années. « Au total, 69% du traffic global en 2021 est estimé à environ quatre millions huit cent quatre vingt dix sept mille cinquante sept tonnes…. Cette fidélité en dépit des projets déjà réalisés nous amène davantage à rechercher encore à mieux assainir la chaîne des transports, à travailler à la facilitation des transports, à l’amélioration des conditions de passage portuaire….” a-t-il laissé entendre.
Le gouvernement togolais a accordé une importance capitale à cette rencontre de Lomé des 1er et 2 septembre. En témoigne d’ailleurs la présence des membres du gouvernement notamment le ministre du commerce Adedze Kodjo et la ministre des travaux publics Kassa Traoré qui ont accompagné la forte délégation togolaise conduite par le ministre des transports routiers, aériens et ferroviaires Affoh ATCHA-DEDJI.
Pour le ministre togolais des transports, le Burkina-Faso en matière de fret a un gros volume par rapport aux autres pays. “Les relations existantes entre le Burkina et le Togo ne datent pas d’aujourd’hui. L’objectif c’est de renforcer les relations en discutant dans un cadre bilatéral avec les officiels et les opérateurs économiques des problèmes relatifs au transit routier et maritime entre nos deux pays en vue de trouver des solutions y relatives. Faisons le pari qu’au sortir de ces assises les opérateurs économiques et transporteurs trouvent une entière satisfaction pour leur circulation.”
Le corridor togolais faut-il le rappeler est confronté à plusieurs difficultés qui sont principalement liées au transport de marchandises et qui menacent sa compétitivité et son attractivité. Au terme de ces difficultés ont peut citer la gestion du fret, la tarification du transport de marchandises et multiplicité d’intermédiaire, l’application du règlement 14 avec des véhicules transformés et hors gabarit dans la circulation et l’accès des transporteurs togolais au transport inter-Etats de passagers.
Djamiou ABOUDOU