Ce jeudi 17 février, la France, ses partenaires européens et le Canada ont annoncé, le retrait des forces militaires du Mali après neuf ans d’intervention militaire contre les terroristes. Au total, 2 500 à 3 000 soldats français resteront déployés dans le Sahel après le retrait du Mali.
C’est suite à une réunion mercredi soir à l’Élysée entre les partenaires africains et européens pour évoquer la situation au Sahel que la décision a été entérinée. Les forces de Barkhane et Takuba vont donc quitter le Mali lors d’un « retrait coordonné ».
« Ce retrait se traduira par la fermeture des emprises de Gossi, de Ménaka et de Gao, il sera effectué de manière ordonnée, avec les forces armées maliennes et avec la Mission des Nations unies au Mali », a précisé le chef de l’État français, qui précise que le retrait des troupes françaises prendra 4 à 6 mois. Environ « 2 500 à 3 000 » soldats français resteront présents dans le Sahel après le retrait, a précisé le porte-parole de l’état-major, le colonel Pascal Ianni.
Concernant les mercenaires russes Wagner au Mali, l’un des plus important points de crispation entre les autorités françaises et maliennes, M. Macron a estimé qu’ils « viennent essentiellement sécuriser leurs intérêts économiques et la junte elle-même, c’est ça la réalité de ce que nous voyons ».
Maintenant place aux autorités Maliennes et à leurs alliés choisis pour relever le défi sécuritaire auquel fait face le Mali.
D. A.