Le Togo, comme plusieurs pays du monde, a célébré le lundi 1er mai 2023, la Fête du Travail. A Lomé, la tradition a de nouveau été respectée, à travers l’organisation d’une rencontre entre le Gouvernement, le patronat et les centrales syndicales.
L’occasion pour les différentes parties, de faire le point sur les différentes avancées réalisées au cours de l’année écoulée, et de se projeter. Les échanges, francs et constructifs, ont également été marqués par la remise du cahier des doléances des travailleurs à l’exécutif, représenté par plusieurs ministres.
Les requêtes, structurées en plusieurs axes, portent entre autres sur l’application “véritable” dans tous les secteurs, du nouveau salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG), revalorisé à 52.500 FCFA par mois sur tout le territoire national depuis le 1er janvier dernier, la promotion du dialogue social dans les entreprises, le renforcement de l’appui de l’Etat aux organisations syndicales, ou encore l’accélération de l’assurance maladie et la protection sociale à l’informel.
“Je me réjouis que dans un esprit d’honnêteté et de sincérité, les grandes avancées et progrès réalisés par le Gouvernement aient été reconnues aussi bien par les organisations syndicales que les employeurs. Le travail que nous abattons s’inscrit dans le sens de la gouvernance concertée voulue par le Président de la République”, a salué le ministre du Travail, Gilbert Bawara, qui s’est engagé à une écoute attentive des différentes doléances.
“Mettre l’homme au centre de toutes choses”
Quelques heures plus tôt, le chef de l’Etat avait, dans un message, souhaité une bonne fête à tous et félicité les partenaires sociaux, “pour les améliorations apportées aux conditions de travail, dans le dialogue et la concertation”.
“J’exhorte les employeurs à continuer de mettre l’Homme au centre de toutes choses, en accordant une attention particulière à la protection des travailleurs, à la garantie de leurs droits et à leur épanouissement, dans le respect des lois et règlements. J’invite les travailleurs à cultiver toujours le travail comme une valeur chère à notre nation et comme un repère auquel notre société est profondément attachée”, a formulé Faure Essozimna Gnassingbé.