Le Secrétaire général des Nations Unies, M. António Guterres, a prononcé ce 13 décembre 2023 une déclaration lors de la COP28, mettant l’accent sur la nécessité de mettre fin à l’ère des combustibles fossiles de manière juste et équitable.
La COP28, qui s’est déroulée aux Émirats arabes unis, a souligné l’importance d’une ambition maximale pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et promouvoir la justice climatique. Les discussions ont mis en évidence les enjeux de la transition énergétique et de l’avenir des énergies fossiles.
Le Secrétaire général a réaffirmé l’impératif de limiter l’augmentation de la température mondiale à 1,5 degré, ce qui nécessite des réductions drastiques des émissions de gaz à effet de serre d’ici la fin de cette décennie.
Pour la première fois, la COP28 a reconnu la nécessité de s’éloigner des combustibles fossiles, reconnaissant que limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré sera impossible sans une élimination progressive de ces combustibles. Cette reconnaissance a été soutenue par une coalition croissante et diversifiée de pays.
Le Secrétaire général a souligné que l’élimination progressive des combustibles fossiles est inévitable, quelles que soient les oppositions. Cependant, il a également noté que les délais et les objectifs varieront en fonction du niveau de développement des pays, tout en insistant sur le soutien nécessaire aux pays en développement.
En parallèle, la COP28 s’est engagée à tripler la capacité des énergies renouvelables et à doubler l’efficacité énergétique d’ici 2030. Des progrès ont également été réalisés en matière d’adaptation et de financement.
Le Secrétaire général a appelé à une augmentation du financement pour l’adaptation, la gestion des pertes et préjudices, ainsi qu’à une réforme de l’architecture financière internationale. Il a souligné la nécessité d’accroître le soutien direct aux pays en développement, en mobilisant davantage de financements privés.
Pour finir, le Secrétaire général a rappelé l’urgence d’agir face à la crise climatique et a souligné que le multilatéralisme reste la meilleure voie pour relever ce défi mondial. Il a appelé à des solutions concrètes et significatives, à la hauteur de l’ampleur de la crise climatique.
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L’Emissaire