
La capitale togolaise a été le théâtre du premier Conseil des ministres de l’année 2025 de la Conférence interafricaine des marchés d’assurance (CIMA). Présidé par Alousséni Sanou, ministre malien des Finances et président en exercice du Conseil des ministres de la CIMA, ce conseil a été l’occasion d’évaluer les réformes engagées au sein du secteur des assurances.
Les ministres présents ont examiné les recommandations formulées lors des précédentes rencontres, s’assurant de leur mise en œuvre dans les États membres. Plusieurs rapports ont été passés en revue, notamment ceux du Conseil régional de contrôle des assurances (CRCA), qui concernent certaines sociétés opérant dans la zone CIMA.
Les discussions ont également porté sur la nécessité de réviser les textes réglementaires pour les adapter aux évolutions récentes de l’environnement juridique, économique et sécuritaire. Cette révision vise à renforcer la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, tout en assurant la protection des assurés.
À l’issue des travaux, Alousséni Sanou a déclaré : « Nous avons tenu à nous assurer que les décisions prises dans le cadre des réformes sont effectivement mises en œuvre, dans l’intérêt de la stabilité du secteur et de la confiance des populations»
.Créée en 1992, la CIMA œuvre pour l’harmonisation de la réglementation du secteur des assurances, la protection des assurés et la consolidation d’un marché régional intégré. Elle regroupe 14 pays africains, témoignant ainsi de son engagement envers une coopération accrue et une régulation efficace du secteur des assurances en Afrique.
L’Émissaire