Le weekend dernier, la préfecture du Zio, peuplée principalement par les Ewés, a vibré au rythme de la 52ème édition de la fête traditionnelle « Ayiza » ou la fête du Haricot. Placée sous le thème « Engagement individuel et collectif au service de la paix et du développement », cette manifestation a réuni en grande pompe les autorités nationales et les populations locales dans une atmosphère festive et chargée de symbolisme.
La cérémonie d’ouverture, qui s’est tenue le samedi 10 août, a vu la présence distinguée de la cheffe du gouvernement, représentant le Chef de l’Etat, ainsi que du président de l’Assemblée nationale, originaire du Zio, et de plusieurs membres du gouvernement. Cette célébration, bien plus qu’un simple événement culturel, représente un rituel essentiel sanctionnant la fin d’une saison de labeur agricole pour les Ewés.
La fête d’« Ayiza » est profondément enracinée dans l’histoire locale et commémore l’exode du peuple éwé, tout en soulignant l’importance de la culture du haricot dans la région. « C’est une fête des moissons, une occasion de faire le bilan du travail accompli durant l’année en traçant dans la foulée, des perspectives pour le futur de la société », a précisé Rose Kayi Mivedor, ministre du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale.
La célébration a été rythmée par des danses folkloriques vibrantes, des expositions de produits locaux et une dégustation conviviale du haricot, fruit emblématique de la fête. Ces activités ont non seulement permis de mettre en avant la richesse culturelle et agricole du Zio, mais ont aussi renforcé les liens communautaires et l’esprit de cohésion parmi les participants.
Cette édition de « Ayiza » a ainsi marqué un moment fort pour la communauté Ewé, célébrant à la fois leur héritage culturel et leur engagement pour un avenir prospère et harmonieux.
La rédaction