Le changement climatique (CC) est le plus important enjeu environnemental de nos jours. Cette question est immanquablement à l’ordre du jour lors de rencontres internationales d’ordre économique, social ou environnemental, et ceci à cause de ses impacts. L’organisation Guinéenne dénommée PRONG en collaboration avec le Ministère de l’environnement, des Eaux et Forêts, compte donc organiser la cinquième édition du camp national des jeunes sur le climat en vue de développer et soutenir des actions locales face aux dérèglements climatiques. L’événement aura lieu du 04 au 08 Novembre 2019 dans la région de Faranah en Guinée Conakry.
Cette initiative qui a été lancée pour la première fois en 2015 vise à connecter les jeunes aux enjeux environnementaux pour répondre à certaines questions climatiques au niveau local.
Il est à noter que la République de Guinée fait face à de graves menaces climatiques qui pourraient impacter sa croissance dans les prochaines années si rien n’est fait. Parmi ces impacts, il y’a l’augmentation générale des températures moyennes, une baisse des précipitations moyennes annuelles, la modification de la fréquence et de la répartition intra annuelle des précipitations et l’élévation du niveau de la mer.
La Guinée doit donc diminuer rapidement sa vulnérabilité au changement climatique.
Tous ces constats amènent à initier le projet « CAMP CLIMAT » dont l’objectif est d’accompagner les collectivités dans leur transition écologique à travers la jeunesse en vue de renforcer la résilience des communautés vulnérables.
Au programme de cette 5 ème édition, des ateliers de formation en entrepreneuriat écologique et holistique, session d’animation en économie collaborative et mise en intelligence collective dans la restauration des paysages forestiers, etc…
Au vu des éditions précédentes et des résultats de cette rencontre, il serait souhaitable que les pouvoirs publics africains notamment, tirent leçon de telles initiatives pour lutter contre le changement climatique. Cette initiative Guinéenne devrait être vulgarisée partout en Afrique, pour espérer remonter les effets du changement climatique sur le continent.
Au total, sont attendues 450 personnes provenant d’associations, des universités, de groupements paysans, etc…
Djamiou ABOUDOU