La mise en œuvre du sous-projet de lutte contre les inondations dans les localités riveraines du Lac-Togo, initié par le programme de résilience côtière WACA ResIP-Togo, se précise avec la validation du rapport d’Étude d’Impact Environnemental et Social (EIES) et du Plan d’Action de Réinstallation (PAR) lors d’une réunion des acteurs à Aného en fin de semaine écoulée.
Ce projet, financé à hauteur de 2,8 milliards de FCFA par la Banque Mondiale, vise à réaliser des travaux de curage, de dragage, de construction d’ouvrages, d’aménagement de bassins et de canaux dans les zones affectées par les inondations autour du Lac-Togo. Ces travaux, qui s’étaleront sur une période d’un an à partir du mois d’octobre, sont destinés à améliorer la situation des populations locales en réduisant les risques d’inondations tout en favorisant le développement économique de la région.
L’impact de ce projet ne se limite pas seulement à la prévention des inondations. En effet, il devrait également contribuer à améliorer les activités de pêche et de mareyage, offrant ainsi de nouvelles opportunités économiques aux habitants des zones concernées.
Le programme WACA ResIP, déployé dans six pays d’Afrique de l’Ouest, aborde plusieurs volets tels que la protection côtière, les pollutions et la préservation des écosystèmes en plus de la lutte contre les inondations. Cette approche intégrée reflète l’engagement des autorités togolaises et de leurs partenaires à promouvoir la résilience côtière et à protéger les communautés vulnérables contre les effets du changement climatique.
La validation du rapport d’EIES et du PAR marque une étape importante dans la concrétisation de ce projet vital pour la sécurité et le bien-être des populations riveraines du Lac-Togo. Les autorités togolaises s’engagent ainsi à mettre en œuvre ces travaux dans le respect des normes environnementales et sociales, tout en garantissant une réinstallation appropriée des populations affectées.
Ce projet témoigne de la détermination du Togo à faire face aux défis environnementaux et climatiques, tout en promouvant un développement durable et inclusif dans les régions côtières du pays.
L’Emissaire