3 juillet 2024

Le programme de résilience alimentaire en Afrique de l’Ouest réalise des progrès notables au Togo

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Le Programme de Résilience du Système Alimentaire en Afrique de l’Ouest (FSRP), financé par la Banque Mondiale, a enregistré des résultats encourageants au Togo en deux ans de mise en œuvre. C’est ce qu’a affirmé Dindiogue Konlani, directeur de cabinet du ministère de l’Agriculture et de l’Élevage, lors de l’ouverture de la première réunion de synthèse des missions d’appui du FSRP pour l’année 2024, ce 15 mai.

Cette réunion, qui réunit les pays bénéficiaires ainsi que des partenaires tels que la CEDEAO, la Banque Mondiale, l’AGRHYMET et le Conseil ouest et centre-africain pour la recherche et le développement agricole (CORAF), se terminera ce vendredi 17 mai.

En deux ans, le programme de résilience a touché près de 400 000 bénéficiaires, dont plus de 136 000 femmes (soit 35%). « Nous avons pour objectif d’atteindre 40% de femmes parmi l’ensemble des bénéficiaires, et le Togo est en bonne voie pour atteindre cet objectif », a déclaré Maty Ba Diao, représentante de la CEDEAO.

Dans le cadre de la prévention et de la gestion des crises, le projet a permis de produire et de diffuser plus de 80 000 bulletins d’informations agro météorologiques et climatologiques à plus de 122 000 personnes, dont près de 50 000 femmes.

Renforcement de la résilience des communautés agricoles

Un partenariat public-privé a été signé avec l’IFDC (Centre international de développement des engrais) pour la mise en place d’un système digital d’information hydroagricole. Des prévisions saisonnières des pluies ont également été réalisées et diffusées, permettant aux agriculteurs de mieux gérer leurs activités. La création de plateformes d’innovation et le soutien à la distribution d’engrais, de semences certifiées et de noyaux reproducteurs de volailles ont contribué au renforcement des systèmes régionaux et nationaux de recherche et de vulgarisation.

« Les superficies ensemencées ont augmenté, et l’amélioration des rendements a été triplée voire quadruplée. Cette augmentation a conduit à une hausse de la production », a souligné Dindiogue Konlani.

La première phase du projet, démarrée en 2021, concernait le Togo, le Burkina Faso, le Mali et le Niger, avec un financement de 570 millions de dollars (environ 331,5 milliards FCFA) de la part de la Banque Mondiale. Ce soutien fait partie des efforts globaux pour répondre à l’insécurité alimentaire dans la région.

La réunion de synthèse se poursuit, visant à évaluer les progrès réalisés et à planifier les prochaines étapes pour renforcer encore davantage la résilience des communautés agricoles face aux défis climatiques et économiques.

L’Emissaire

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