Le port de Lomé en pleine ascension
Le Togo continue de renforcer sa position sur la scène portuaire mondiale avec des résultats impressionnants. Pour la cinquième année consécutive, le Port de Lomé figure parmi les 100 premiers ports à conteneurs du monde, selon le classement publié par la Lloyd’s List, une référence incontournable dans le secteur du transport maritime.
En 2024, le Port de Lomé a enregistré un trafic de 2,06 millions de conteneurs, marquant une hausse de 8% par rapport à l’année précédente qui avait vu 1,9 million d’EVP (Équivalent Vingt Pieds). Cette performance a permis au port de gagner une place, se hissant à la 92ème position mondiale, après avoir été 93ème l’an dernier. Au cours des cinq dernières années, Lomé a ainsi gagné six places, témoignant d’une dynamique d’amélioration continue.
Le Port de Lomé se distingue comme le premier port d’Afrique subsaharienne dans ce classement, et il occupe également la 5ème position à l’échelle continentale. Il est devancé par :
- Tanger Med (Maroc, 17ème)
- Port-Saïd (Egypte, 53ème)
- Durban (Afrique du Sud, 79ème)
- Alexandrie (Egypte, 90ème)
Les analystes de la Lloyd’s List attribuent cette progression à la croissance du transbordement, un segment qui a été développé grâce à des partenariats stratégiques et aux réformes mises en place pour améliorer l’efficacité de la logistique portuaire. En tant que seul port en eau profonde de la sous-région, Lomé bénéficie d’un tirant d’eau qui lui permet d’accueillir les plus grands navires, renforçant ainsi sa compétitivité par rapport à d’autres ports régionaux et continentaux.
L’administration portuaire a pour ambition de maintenir cette dynamique et de consolider la position du Port de Lomé parmi les meilleurs au monde. Récemment, des travaux de dragage du terminal à conteneurs ont été achevés, permettant d’approfondir le chenal d’accès à 18,6 mètres et d’élargir le cercle d’évitage à 550 mètres, afin d’accueillir encore plus de navires géants.
D’autres investissements sont déjà prévus pour accompagner cette croissance.
Thérèse V.