
Début officiel de la 2ème édition du Mois de la diaspora africaine constructive ce 05 décembre 2019 à Lomé.
Suite au succès de la première édition, c’est naturellement qu’une seconde édition a suivi. La cérémonie de lancement s’est déroulée en présence de plusieurs hautes personnalités venues d’horizons diverses.
C’est le Directeur de Cabinet du ministère de l’administration territoriale qui a donné le ton de cette édition en présence du haut émissaire du sénateur américain Bill Perkins, du Directeur de la maison du savoir et des opportunités (MSO), Kérékou Moïse ainsi que du Maire de la Commune d’Agoé-Nyivé1, Kovi Adanbounou, coordinateur Général du CJD, initiateur du Mois de la Diaspora africaine Constructive.
Dans son discours d’ouverture, Robert Bakaï, le directeur de cabinet du ministère en charge de l’Administration territoriale a salué la tenue de cette rencontre qui est une noble initiative qui vise la création d’emplois: « Le Mois de la diaspora africaine constructive est une innovation porteuse pour toute la jeunesse africaine et qui vise la création d’emplois », a-t-il indiqué avant de saluer la création de la Maison du Savoir et des Opportunités (MSO) et du fonds d’investissement et de Gestion des entreprises (SAIGE), fruits de la première édition du Mois de la Diaspora Africaine Constructive qui seront de véritables centres d’incubation et des atouts pour les jeunes.
D’après le Directeur Général de la MSO, Moïse Kérékou, ancien ambassadeur du Bénin en Turquie et fin connaisseur du monde économique africain, une centaine de millions d’Africains vivent en dehors du continent et ils transfèrent chez-eux chaque année au moins 65 millions de dollars. Cette diaspora constitue donc un véritable levier de développement de l’Afrique: « imaginez qu’on arrive à travers un mécanisme, à une certaine structuration pour mobiliser 1% de ce montant qu’on canalise et oriente vers un but très précis pour le développement de l’Afrique. Car l’aide au-développement, les prêts multiples ainsi que l’endettements ne constituent pas la solution pour le développement de l’Afrique. Nous sommes conscients de leur limite, voilà pourquoi nous devons chercher de nouveaux mécanismes et de nouveaux chemins qui nous permettront de planifier notre croissance ainsi que notre développement que nous voulons adapté, tropicalisé et qui répond à nos exigences » , a-t-il précisé pour justifier l’importance que revêt ledit événement.
Il a ensuite indiqué que: « La MSO accompagnera les États africains dans la mise en œuvre de leurs projets et programmes de développement ainsi que des jeunes dans l’éclosion de leurs idées ». De son côté, Sarah Abirandoa, vice-présidente du CJD et vice-présidente du comité d’organisation de cette seconde édition du Mois de la Diaspora Africaine Constructive, plusieurs activités vont meubler cette édition dont 3 communications pour cette première journée, une rencontre B to B à la mairie d’Agoè-Nyivé 1 et une soirée de gala pour clore cette 2 édition.
Quant à Madame Geneviève Clarkson, premier responsable de Start-up World, le Togo est un carrefour de l’Afrique où se joue un véritable enjeu. Pour elle, l’entrepreneuriat togolais peut faire grimper la croissance d’au moins 2,5 points en deux ans.
La suite des activités se poursuivent ce vendredi 6 décembre à la mairie d’Agoé-Nyivé 1 pour la rencontre B to B et l’après-midi sera consacré à une soirée gala.