ATBEF : une caravane à Lomé pour marquer un demi-siècle d’engagement en faveur du bien-être familial

C’est dans une ambiance festive que l’Association Togolaise pour le Bien-Être Familial (ATBEF) a lancé, ce 26 septembre 2025, les festivités marquant son 50ème anniversaire. Pour cet événement symbolique, l’association a choisi d’installer une caravane dans les grandes artères de la capitale. Interrogée sur ce choix, Madame Mouhibatou Estève, Coordinatrice de l’ATBEF dans la région maritime, a expliqué cette initiative de proximité.

« Nous avons prévu beaucoup d’activités : des tables rondes, une conférence de presse, des matchs de foot… pour accroître la visibilité de notre institution et montrer à la population que l’ATBEF est à ses côtés depuis plus d’un demi-siècle », a-t-elle déclaré. La caravane vise ainsi à aller directement à la rencontre des Loméens pour leur signifier que l’institution compte bien « toujours être là pour les aider aux côtés du gouvernement togolais ».

Interrogée sur le plus grand défi surmonté en cinq décennies, la coordinatrice régionale n’a pas hésité : « Le plus grand défi, c’est la mobilisation des ressources pour l’offre des services. Rien n’est gratuit ». Pour y faire face, l’association a pu compter sur l’appui constant de l’État togolais et de ses partenaires techniques et financiers.

Si des obstacles persistent, le bilan est largement positif. La fierté de l’ATBEF, aujourd’hui, est d’avoir tenu bon pendant 50 ans. « Nous pouvons être fiers d’être parmi les associations leaders, voire l’association leader sur le plan national et international », s’est réjoui Madame Estève, soulignant que l’expertise de l’ATBEF est désormais sollicitée dans la sous-région, particulièrement dans l’accompagnement des jeunes et l’éducation sexuelle complète.

Cependant, la route reste parsemée d’embûches. Outre la « raréfaction des ressources », l’association doit encore composer avec les « freins culturels ». « Nous sommes dans une société où nos coutumes ne sont pas toujours en adéquation avec les lois en santé et droits sexuels. Ces freins, quoi qu’on dise, ça persiste et ça constitue un défi pour les années à venir », a-t-elle reconnu.

En guise de conclusion, Madame Mouhibatou Estève a adressé un message de gratitude au nom de l’ATBEF. Aux autorités, un « grand merci » et une sollicitation de continuer leur appui. À la population, un remerciement pour sa confiance, avec la promesse d’être toujours présente pour « l’épanouissement de nos jeunes ». Enfin, aux partenaires techniques et financiers, un « sincère merci » a été exprimé, avec un appel à la continuité, car « la lutte n’est pas encore terminée ».

Alors qu’elle souffle ses 50 bougies, l’ATBEF, à travers la voix de sa coordinatrice, affiche donc sa résilience et son ambition intacte. Le défilé de la caravane dans Lomé symbolise bien cette volonté de ne pas rester dans les bureaux, mais d’aller sur le terrain pour continuer, encore longtemps, à œuvrer pour le bien-être des familles togolaises.

Djami A.

L'EmissaireAdmin

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