Le Sommet mondial sur la biodiversité revient pour sa quatrième édition le 26 septembre, en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies et de la Semaine du climat de New York. Ce sommet se tiendra également le 26 octobre, parallèlement à la COP16 à Cali, en Colombie.
Cette année, le programme se concentre sur l’établissement de partenariats public-privé mondiaux, répondant ainsi à l’urgence de restaurer la biodiversité à travers des solutions basées sur la nature et des investissements favorables à l’environnement. L’événement vise à établir des liens entre les initiatives climatiques et celles de la biodiversité, soulignant l’importance d’une approche intégrée.
Le Sommet mondial sur la biodiversité de cette année fera le point sur la mise en œuvre du Cadre mondial de la biodiversité Kunming-Montréal. Il explorera également les synergies entre les enjeux climatiques et ceux liés à la biodiversité, encourageant la collaboration entre divers acteurs, notamment les entreprises, les gouvernements, la société civile et les institutions financières. L’objectif est de renforcer le soutien à la nature tout en atténuant les risques liés au climat et à la biodiversité, tout en amplifiant les opportunités commerciales à grande échelle.
María Susana Muhamad González, ministre de l’Environnement et du Développement durable du gouvernement colombien, a souligné l’absence de solutions simples face à ces défis. Elle a déclaré : « Nous devons commencer à réfléchir à la manière dont nous pouvons changer notre mode de vie, car remplacer les combustibles fossiles signifie changer notre mode de vie, et pas seulement changer la technologie».
Le Sommet de cette année représente une occasion cruciale de mobiliser des efforts collectifs pour protéger notre planète et assurer un avenir durable. Les discussions qui s’y tiendront pourraient bien façonner les politiques environnementales mondiales pour les années à venir.
Djamiou ABOUDOU