Le ministère de l’Environnement du Togo a lancé le 27 juin dernier le Projet de Gestion Intégrée des Périphéries des Aires Protégées (GIPAP), une initiative financée par l’Union Européenne (UE) et s’étendant sur une période de cinq ans. Ce projet, qui bénéficiera à 7 000 ménages, constitue la composante 2 du Programme d’Appui à la Lutte contre le Changement Climatique, la Protection de la Biodiversité et l’Agroécologie (PALCC+).
Le PALCC+, mis en œuvre pour renforcer la préservation de l’environnement et le système écologique, vise à réduire les pressions anthropiques exercées par les populations riveraines sur trois aires protégées : le Parc Fazao-Malfakassa, la forêt classée d’Abdoulaye et la réserve de Togodo-Mono.
« Nous voulons qu’à terme, les trois aires protégées deviennent des espaces promoteurs de développement durable », a déclaré Honam Etsri, coordonnateur national du PALCC+.
Pour atteindre ces objectifs, plusieurs activités seront mises en œuvre dans le cadre du projet GIPAP, notamment le reboisement, l’élevage et le maraîchage. Ces initiatives visent à assurer la durabilité des ressources naturelles tout en soutenant le développement économique des communautés locales.
Ce projet s’inscrit dans un contexte où, depuis l’année dernière, le Togo s’est doté d’un Office National des Aires Protégées (ONAP). Par ailleurs, une nouvelle loi est en préparation pour améliorer la gestion de ces espaces protégés.
Le projet GIPAP représente une étape importante vers une gestion intégrée et durable des aires protégées au Togo, et témoigne de l’engagement du pays à lutter contre le changement climatique et à protéger sa biodiversité.
La Rédaction