Dans un climat préélectoral tendu, le gouvernement a lancé un appel solennel à la prudence et à la responsabilité dans la diffusion et le traitement des informations. Dimanche dernier, les ministères de la Justice et de la Sécurité ont conjointement publié un communiqué mettant en garde contre les risques juridiques associés à la propagation de fausses nouvelles et à la calomnie.
Mipamb Nahm-Tchougli et Calixte Madjoulba, à la tête des deux ministères concernés, ont souligné la gravité des conséquences liées à la diffusion de fausses informations, notamment dans un contexte électoral où la manipulation de l’opinion publique peut être particulièrement préjudiciable. Les réseaux sociaux, devenus des vecteurs majeurs de diffusion de contenus, sont particulièrement visés par cet avertissement, alors même qu’ils sont actuellement submergés par une vague de fausses nouvelles juste avant l’ouverture des bureaux de vote.
Le communiqué met en exergue les dispositions légales existantes, notamment le code pénal, qui prévoient des sanctions sévères à l’encontre des auteurs de désinformation et de diffamation. Les ministres ont averti que la diffusion de résultats non officiels ou d’informations erronées dans le but de « semer la discorde » pourrait entraîner des poursuites judiciaires.
Face à cette menace, le gouvernement appelle à la mobilisation de l’ensemble de la société, invitant tant les organisations de la société civile que les citoyens à maintenir un haut niveau de responsabilité dans le traitement des informations. En cette période sensible pour la stabilité du pays, il est impératif que chacun fasse preuve de discernement et de vigilance afin de préserver l’intégrité du processus électoral et la démocratie.
Cet appel du gouvernement souligne l’importance de la lutte contre la désinformation et appelle à une prise de conscience collective pour faire face à ce fléau qui menace les fondements mêmes de notre société.
L’Emissaire