Atelier sur le projet WACA en lien avec la gestion des plaintes dans les zones en proie à l’érosion côtière. La rencontre s’est déroulée ce 13 Septembre 2019 à Lomé.
Pour réduire les risques côtiers, le gouvernement togolais par l’entremise de son Ministère de l’Environnement, du développement durable et de la protection de la nature (MEDDPN) a entamé, dans le cadre de la mise en œuvre du programme WACA, des négociations avec la Banque mondiale et le fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) en vue de mobiliser des ressources financières nécessaires.
Ces négociations ont abouti à l’élaboration du projet d’investissement de la résilience des zones côtières en Afrique de l’Ouest (WACA ResIP). L’objectif de ce projet pour le Togo est de renforcer la résilience des communautés et des zones cibles dans la zone côtière. Le projet comporte cinq (5) composantes ci-après : intégration régionale; politiques, institutions et systèmes de soutien; investissements physiques et sociaux; coordination nationale et composante de contingence.
Le projet couvre le bassin versant du Mono, le bassin versant du Zio et celui du Haho. Les travaux de protection partiront d’Agbodrafo à Aného (frontière Togo-Benin).
Compte tenu des désagréments que peuvent causer la mise en oeuvre du projet WACA, les responsables entendent mettre en place un mécanisme de gestion de plaintes (MGP) basé sur la gestion des conflits à l’amiable afin de permettre l’acceptabilité sociale du projet à l’échelle communautaire.
Ainsi, des consultations avec les autorités locales ont eu lieu dans les préfectures d’agoènyivé, du Bas-Mono, du Golf, des Lacs, de Vo, de Yoto et de Zio.
Pour ce qui concerne les acquis du processus d’élaboration du MGP du projet REDD+, les parties prenantes au processus ont été consultées dans le Zio, Yoto et la préfecture des Lacs retenues comme échantillon.
L’objectif général de ce mécanisme est de traiter de manière équitable, efficace et accessible les plantes.
Il convient de rappeler que pour réduire les plaintes, il faudra trouver des approches pour faire reculer la mer sans déplacer la population, accompagner les PAP en cas de délocalisation, créer des activités génératrices de revenus aux jeunes, recruter et employer les jeunes de la localité pendant la réalisation des projets.
L’Emissaire