Au Togo, “l’exportation des déchets issus de la biomasse est soumise à une autorisation préalable du ministère chargé du commerce”. C’est l’annonce faite il y a quelques jours par le département dirigé par Kodjo Adedze, à l’endroit des opérateurs économiques.
Concrètement, il s’agit notamment de déchets provenant d’industries de transformation du bois (copeaux, branches, feuilles, sciures), des déchets végétaux agricoles (écorces, coques de noix, coton, paille, tiges, feuilles), ou encore des déchets alimentaires (restes de fruits et légumes, déchets de cuisine et de poisson).
Pour le Togo qui veut désormais tirer profit de son potentiel en biomasse, il est devenu indispensable de réguler l’exportation des déchets. Il y a presque un an, en mai 2022, les travaux ont été lancés, pour la construction du tout premier laboratoire de biomasse (LABTOGO) à l’Université de Lomé (UL).