
Au Togo, les efforts pour améliorer l’encadrement des jeunes dans les formations techniques et professionnelles prennent une nouvelle dimension. Depuis le lundi 14 avril, 25 formateurs issus de divers centres et instituts de formation à travers le pays participent à une session de renforcement des capacités sur la discipline positive, qui se déroule à Kara. Cette approche privilégie le respect mutuel, la responsabilisation des apprenants et la promotion d’un cadre d’apprentissage sans violence.
Organisée par l’Institut national de formation et de perfectionnement professionnels (INFPP) avec le soutien de la Coopération allemande via la GIZ, cette session vise à doter les participants des compétences nécessaires pour un encadrement basé sur le dialogue, la responsabilité et le respect des droits des apprenants. Jusqu’au 18 avril, les formateurs auront l’opportunité d’explorer les textes nationaux et internationaux relatifs à la protection des jeunes en apprentissage, ainsi que les compétences psychosociales indispensables pour un accompagnement bienveillant.
« L’objectif est que ces approches soient diffusées dans tous les centres de formation du pays, afin de mieux accompagner les apprentissages dans les ateliers et auprès des maîtres artisans. Chaque inspecteur devra s’approprier cette thématique pour en assurer le suivi sur le terrain », a déclaré Kossi N’Guissan, directeur de l’INFPP.
Ces dernières années, le gouvernement togolais a multiplié les initiatives visant à améliorer la qualité de l’enseignement technique et professionnel. En parallèle, il a également amorcé la digitalisation de ce secteur. Une plateforme digitale a été récemment déployée pour faciliter l’examen du Certificat de fin d’apprentissage (CFA), témoignant ainsi de la volonté d’adapter l’éducation aux exigences modernes.