Les ONG FEDIA et FELEADEC ont officiellement procédé au lancement du projet de protection des jeunes filles contre le mariage précoce ou forcé. Cette cérémonie s’est déroulée à Togblékopé dans la commune Agoènyivé 4, concernée par ce projet, de même que la commune Agoènyivé 6 (Adétikopé). Plusieurs femmes ainsi que les autorités ont pris part à cette activité.
En effet, ce projet fait suite à un constat dans les communes Agoènyivé 4 et Agoènyivé 6. La période post-covid est très difficile pour les jeunes filles qui y résident. La vulnérabilité et la pauvreté ont aggravé la situation de ces jeunes filles contraintes au mariage précoces.
Certains parents et les conditions de vie difficiles obligent ces filles à se marier précocement ou de façon forcée par leurs tuteurs ou la société. En cause, la religion, la culture et certaines coutumes amènent des parents à se tourner vers cette pratique néfaste pour la jeune fille.
Toutefois, le mariage précoce, malheureusement a des conséquences fâcheuses sur l’avenir de ces filles, sur leurs familles, sur la famille que ces filles vont fonder ainsi que sur la société. C’est donc pour endiguer ou réduire ce phénomène que ces deux organisations féminines de société civile togolaise ont initié ce projet.
Vue partielle des participants
Pour rappel, cette initiative est rendue possible grâce à l’appui financier de l’UAF. Le but étant d’impliquer les leaders religieux, les responsables administratives au niveau local, les chefs de village et de communauté etc dans cette lutte. Ce projet va permettre de sensibiliser tous les acteurs impliqués dans ce phénomène. Il s’agit également de faire respecter les dispositions du code de l’enfant. Enfin, c’est le lieu aussi de montrer aux concernées, c’est-à-dire les filles, quelles sont le recours dans de telles situations.
Djimi