Au Togo, la plupart des personnes ont accès à des équipements de cuisson et d’éclairage pas très commodes. Ceux-ci sont à la base de certaines conséquences sanitaires, économiques, sociales et environnementales désastreuses. Découvrons ensemble l’état des lieux.
Les familles les plus démunies mettent toute leur économie dans l’acquisition de ces énergies impropres qui de surcroît dégradent la santé. Aussi, l’utilisation non contrôlée de la biomasse pour la cuisson cause du tord au milieu naturel à travers la déforestation. De même, étant donné que ce sont les femmes qui sont chargées d’aller chercher le bois, elles sont les plus exposées aux fumées toxiques.
D’après plusieurs études, la source d’énergie la plus utilisée par les femmes en Afrique, surtout pour la cuisson, le séchage et autres, c’est la biomasse, comme c’est aussi le cas au Togo. Cette source est la plus utilisée pour les besoins en énergie, particulièrement en ce qui concerne les travaux domestiques.
En dehors de ça, il y’a le gaz butane plus utilisé en milieu urbain. Toutefois, il est à rappeler que ce sont évidemment les femmes les plus aisées qui recourent le plus à cette source d’énergie qui facilite plus la cuisson avec moins de tracas. D’autre part, il est important de reconnaitre que la majorité des femmes continuent de se servir de la biomasse pour leurs travaux domestiques à Lomé, la capitale du Togo.
Tout ceci nous prouve que la biomasse est la source d’énergie la plus utilisée. Aussi, il y’a des initiatives qui ont été lancées en termes d’économie de combustibles avec la promotion depuis quelques temps des foyers améliorés à charbon de bois et autres. Plusieurs ONG ont travaillé à leur vulgarisation dans de nombreuses localités du Togo.
Néanmoins, selon Brigitte ACAKPO-ADDRA, Directrice de l’ONG Women Environnemental Program (WEP-Togo) : « des défis restent à relever en ce sens où il faut promouvoir l’utilisation des foyers à gaz butane dont le coût d’acquisition doit être revu à la baisse pour faciliter son accessibilité ».
Aussi, d’après l’avis de certains responsables d’ONG qui s’occupent de cette question, il faut promouvoir les bioénergies comme le bio-éthanol. On peut citer aussi comme solution alternative, les bio combustibles comme les charbons bio (fabriqués à partir de débris végétaux).
Djamiou ABOUDOU