Parti du constat selon lequel l’Afrique manque suffisamment de nourriture, l’idée de créer un univers agricole, capable de relever ce défi, est née. Porté par Monsieur Richard DOTSE, le PDG du GROUPESOLUX, le projet « ferme DORIKKO » se présente comme un engagement de mise en valeur des terres du Togo et plus largement de l’Afrique, qui plus est, sont parmi les terres arables les plus fertiles au monde.
De prime abord, cette initiative a été lancée à travers l’élevage et particulièrement celui des bœufs afin de produire du lait et de la viande d’excellente qualité à offrir au marché local et régional. Pour le promoteur, il ne s’agissait pas de développer simplement un projet d’élevage simplifié mais véritablement un projet d’envergure qui assurerait la transformation des produits d’origine animale car ces derniers sont sources de protéines de haute qualité nutritionnelle et de micronutriments facilement assimilables. Ceci constituera donc des aliments de choix, notamment pour les populations à risques, dès lors que les traitements de la viande et de lait naturel sont maîtrisés, dans le respect de normes hygiéniques.
La ferme DORIKKO a intégré dans sa stratégie de développement l’introduction de géniteurs performants, la construction de bergeries de qualité, la réalisation de contrôles médicaux réguliers par des professionnels de la santé animale ainsi que la professionnalisation des ouvriers à travers un vaste projet de digitalisation de la gestion de la ferme.
La ferme DORIKKO s’étend aujourd’hui sur des centaines d’hectares et compte des centaines de bovins.
Quant à l’agriculture, elle a été lancée à la suite de l’élevage et DORIKKO ambitionne de développer cette activité à travers un système de production nourri par des semences améliorées d’une part et par le suivi des itinéraires techniques de production d’autre part.
Il s’agit donc de cultiver des produits qui sont facilement transformables sur place, afin de les mettre à disposition de la population togolaise dans son ensemble ainsi que du marché sous-régional. Parmi les cultures, on peut noter le soja et le tournesol qui rentrent parfaitement dans la production d’huiles en ces moments où la demande devient de plus en plus forte à cause de la guerre en Ukraine qui, entre temps, était le plus grand producteur mondial de tournesol.
Le point commun à toutes ces productions est leur caractère bio.
« Nous pensons que le bio est l’avenir de la bonne santé et nous voulons prouver à ceux qui disent qu’il est impossible de consommer 100 % bio, qu’ils ont tort. Voilà pourquoi nous axons la plupart de nos produits sur du bio. En effet, les aliments bio sont généralement plus riches en nutriments tels que les vitamines et les minéraux et fabriquent plus d’antioxydants », a fait savoir le promoteur dudit projet.
Pour ce qui est des fertilisants utilisés, DORIKKO s’appuie sur la transformation des déchets agricoles. L’engrais est obtenu à partir du fumier issu de l’élevage de bœufs. Les pesticides qui sont employés sont également conçus avec des composants naturels fournis par des chercheurs de l’Université de Lomé. Entre autres composants, on peut citer le Nîmes et le piment ainsi que beaucoup d’autres éléments naturels.
L’objectif principal à DORIKKO est de contribuer à la préservation de l’environnement ou de la biodiversité, assurant ainsi une consommation saine aux humains, garante d’une bonne santé. « Lorsque vous entendez ou rencontrez des produits DORIKKO dans les rayons des supermarchés, il faut savoir que c’est du bio », a conclu le PDG.
Pour plus d’informations, consultez : www.dorikko.com
Djami
