La mode est le reflet d’une époque, d’une nation, d’une culture ou d’une population. Elle se fait et se défait, exclut ou embrigade, touche tous lesmilieux et tous les domaines. Elle véhicule des valeurs comme le changement, l’éphémère, le nouveau, le moderne, le dernier cri, l’original, le fortement médiatisé, l’élitisme, etc.
Si la mode renvoie généralement à l’industrie de l’habillement, du luxe, des cosmétiques, des marques, qui créée et développe des accessoires pour embellir le « look », elle n’est pas que cela. Elle peut également avoir une portée notamment, artistique ; économique ; musicale ; historique ; esthétique ; politique ; juridique ; sportive ou géographique. C’est dire que la mode peut être saisie de plusieurs façons différentes.
comment l’industrie de la mode africaine est appréhendée, valorisée voire protégée par les sciences sociales. Quel apport de la propriété intellectuelle ; des techniques de marketing et de vente ; de la technologie de l’information ; de la sociologie ; de la philosophie ; de l’histoire, de l’éthique, etc., au renforcement de la compétitivité de l’industrie africaine de la mode ? L’osmose entre la mode et la science est-elle probable en Afrique ?
Pour réponde à ces interrogations, le colloque international de Lomé, initié par le Centre de Droit Public del’Université de Lomé en collaboration avec le ministère chargé de la culture et du tourisme, invite les juristes, sociologues, économistes, financiers, historiens, politologues, philosophes, journalistes, société civile, commerçants, professionnels de l’industrie de la mode, etc., à croiser les regards sur le couple sciences sociales et mode en Afrique.
Au titre du général, le colloque ambitionne d’être un creuset interdisciplinaire d’analyses des rapports entre la science et la mode en Afrique. La rencontre aura lieu le 15 février 2022, à 08h00 à l’Auditorium du campus universitaire de Lomé (Togo).
Par Djamiou A.