L’Association Reboisons Vite la Terre – Togo (RVT), fortement engagée dans la lutte contre le changement climatique, multiplie ses actions sur le terrain. L’organisation a à son actif, plusieurs actions de reboisement avec l’hévéa et d’autres espèces d’arbres qui, à cause de leur surexploitation, tendent à disparaître.
Outre le reboisement, l’association procède également au recyclage des déchets plastiques. Il s’agit notamment de la récupération des sachets plastiques usagés qui sont utilisés pour l’empotage des jeunes plants. Actuellement, RVT travaille activement sur un projet de reboisement avec le bois d’ébène. Cette initiative cible plusieurs localités sur toute l’étendue du territoire togolais.
Pour rappel, le bois d’ébène est très prisé pour la confection d’objets d’art et d’ornement. Il peut servir aussi dans la construction. C’est au vu de son utilité et de sa qualité que le projet actuel s’est penché sur sa valorisation à travers tout le Togo. « Le bois d’ébène est une espèce en voie de disparition, et il faut agir vite en préparant en masse des pépinières, d’où le recyclage des sachets d’eau appelés communément ‘Pure Water’ », a expliqué, M. Sébastien BALOUKI, responsable de RVT.
Le projet est à l’étape de repiquage des jeunes plants, qui sont préparés pour le reboisement en 2022. Au total, 100.000 plants d’ébènes seront répartis du nord au sud du Togo et serviront spécifiquement à la reforestation. Au vu de la résistance du bois d’ébène, les endroits ciblés sont surtout les flancs de montagnes et les berges des cours d’eau dans le but d’y créer des berges galeries.
« Nous comptons sur tous les togolais pour contribuer à revivifier la végétation avec cet arbre », a plaidé M. BALOUKI. L’un des principaux objectifs dans le cadre de ce projet, est aussi de permettre à tout togolais qui souhaite procéder à une action de reboisement, de pouvoir passer dans les centres de production de RVT installés partout au Togo, pour acquérir les plants d’ébène, l’hévéa, le kaya, le sengansis, le terminalia, et bien d’autres.
Par Djamiou ABOUDOU