La résidence d’écriture de courts-métrages dénommée ‘’Afrique en vues’’, organisée par l’Association Togolaise du Cinéma Numérique Ambulant, a pris fin ce 18 juin 2021. La cérémonie de clôture a consisté en une présentation très brève (pitch) des scénarii qui portent essentiellement sur la thématique de ‘la femme dans l’Afrique moderne’. L’évènement a eu lieu dans un hôtel de la capitale, en présence des huit (08) candidates, de la presse et d’autres invités.
Arrivées dans cette aventure, avec seulement des idées de films, les candidates à cette résidence de trois semaines ont expliqué y avoir appris beaucoup de choses. Leurs projets ont donc pu être améliorés grâce au monitoring de formateurs internationaux aguerris. En effet, des ateliers de travail collectif, individuel et du be to be ont meublé les activités durant cette rencontre qui a tenu en haleine les huit filles dans un magnifique cadre autour du lac Togo.
Aussi, faut-il le rappeler, à la sortie de cette résidence, les projets présentés ne sont pas parvenus à une étape d’aboutissement. Il reste encore beaucoup d’améliorations à apporter comme l’explique, M. Joel TCHEDRE, président de l’Association Togolaise du Cinéma Numérique Ambulant : « il faut savoir qu’un projet quand il sort d’une résidence d’écriture, n’est pas fini. Celle-ci n’est qu’une première étape où on met le projet sur les rails. Après s’en suit un long travail avec les producteurs ».
Bref, toujours selon le président, il faut estimer encore un trimestre de travail d’écriture pour avoir des scénarii finis qui puissent rentrer en production. Par ailleurs, notons que l’initiative ‘’Afrique en vues’’ est conçue pour se réaliser en trois (03) phases. La première consiste en cette résidence qui vient de prendre fin. Ensuite, il y’aura un travail de développement pour avoir des scénarii finaux et enfin, viendra la période de recherche de financement pour la dernière phase qui concerne la production.
Cette rencontre de travail cinématographique a sûrement donné un coup de pouce aux différentes ambitions de carrière de ces jeunes demoiselles. C’est notamment le cas de la candidate représentante du Togo, Rosine MIKOTAKATOLA qui a expliqué que : « avant, j’étais beaucoup soit régisseur, soit assistante costumière, mais après cette expérience, je vais plus me ranger du côté de scénarisation et réalisation ».
Pour conclure, on peut retenir de cette rencontre de 21 jours qui a réuni huit (08) jeunes filles cinéastes d’Afrique, qu’il y’a déjà des producteurs potentiels pour les différents projets d’écritures. D’ici peu, ceux-ci seront portés à l’écran et seront diffusés à travers des festivals et d’autres rendez-vous cinématographiques. A suivre…
Djamiou ABOUDOU