L’UL accueille un nouveau bâtiment. Il s’agit de l’inauguration ce 01 Novembre 2019, d’un bâtiment dédié au Centre d’excellence Régional sur les Sciences Aviaires (CERSA).
Créé en 2014, le CERSA compte parmi les 22 centres d’excellence financés par la Banque Mondiale à travers l’Afrique.
Autrefois logé au sein de l’École Supérieure d’Agronomie (ESA), le CERSA vient donc d’être doté d’un bâtiment autonome. Les activités du CERSA s’articulent autour de deux grandes composantes: la formation et la recherche.
En terme de formation, on note 3 niveaux: le master, le doctorat et la formation professionnelle de courte durée pour ceux qui sont prêts pour être employés.
Du point de vu de la recherche, il y’a un travail sur la filière agricole dans toutes ses spécificités à savoir l’alimentation, la nutrition, la production etc…
Le CERSA s’occupe spécialement de la filière avicole (élevage de volailles).
Plusieurs innovations ont marquée l’existence du CERSA depuis 2014. Il s’agit notamment de l’initiative d’étudiants qui ont réussi à fabriquer des biscuits avec la viande du poulin. D’autres étudiants ont réussi à transformer l’œuf en poudre. Aujourd’hui, des mouches sont élevées par la filière pour produire des asticots et nourrir des poules en remplacement de la farine de poissons. D’autres techniques comme le mélange de la plante moringa ont aussi permis de comprendre qu’on peut diminuer l’utilisation abusive des antibiotiques qui constituent un problème de santé publique.
Au rang des impacts du centre dans la société, le Directeur, M. TONA Kokou explique: ‹‹nous sommes en partenariat avec les coopératives avicoles et leurs membres sont formés sur les différents aspects de la filière avicole, telle que l’alimentation pour réduire le coût de production et les techniques de production pour améliorer la production. Certains éleveurs qui ont bénéficié des enseignements du centre peuvent témoigner des avantages qu’ils y ont tiré››.
Par ailleurs, toute personne qui a une licence ou un master dans une thématique du centre peut postuler soit pour le master soit pour le doctorat ou encore pour la formation professionnelle.
‹‹L’aspect agroécologique est pris en compte dans la formation. Il s’agira d’éviter par exemple l’utilisation abusive des antibiotiques. Les bâtiments doivent être ouverts ou adéquats permettant à la poule de se sentir à l’aise››, TONA Kokou.
Enfin, le directeur a tenu à remercier la banque mondiale qui a financé la construction de ce centre de formation.
Djami ABOUDOU