Le ministre de la sécurité et de la protection civile, le général de brigade Yark Damehame et son collègue des droits de l’homme, Christian Trimua, ont rencontré la presse ce 23 novembre. Ils ont fait un premier bilan des violences survenues à Lomé puis à Sokodé dans la nuit du 22 au 23 novembre 2019.
Selon ce bilan, 4 gendarmes à Lomé et 1 à Sokodé ont sérieusement été blessés. Un soldat a été poignardé, un autre molesté avec des blessures ouvertes à la tête, un troisième soldat est brûlé au 2è degré et un 4è est blessé au bras à coups de machette). 4 fusils AK 47 ont également été portés disparus. Un cinquième fusil AK 47 emporté, est retrouvé par un citoyen qui l’a remis aux autorités compétentes. Des véhicules et d’autres biens publics sont endommagés.
Pour le ministre de la sécurité et de la protection civile, il s’agit d’une vingtaine d’individus vêtus de noirs, armés de machettes et de gourdins qui ont attaqué une patrouille de gendarmes à Lomé (au niveau du contournement d’Agoè-zongo). A Sokodé, les faits se sont produits dans la Station Total près du grand marché où 2 gendarmes étaient en service. D’après Yark Damehame, ce sont des violences perpétrées par des groupes d’individus et qui ont pour finalité de créer une insurrection armée au Togo. Cette situation fait suite aux nombreux messages audios qui circulaient depuis quelques jours sur les réseaux sociaux. La plupart de ces messages appelaient à une insurrection armée.
Ils ont peut-être mis leur idée à exécution selon le ministre Yark, qui promet de mettre la main sur ces individus qu’il assure connaître, afin qu’ils répondent de leurs actes devant la justice.
“Aucune tentative de déstabilisation du Togo ne réussira. On va prendre les auteurs et co-auteurs comme des poules”, a t’il martelé.
Le ministre Trimua a quant à lui, appelé les populations à une franche collaboration avec les forces de sécurité. Rassurant les populations de la détermination des forces de sécurité à poursuivre leur travail, le ministre Yark demande aux auteurs de ses actes, de ramener d’eux-même les fusils emportés pour éviter l’aggravation de leur situation.
D. A.