Ouvert ce jeudi 08 Septembre 2020 via téléconférence, ce sommet de trois jours organisé par l’Alliance Solaire Internationale (ASI), s’est planché sur les problématiques des énergies notamment celles des technologies solaires.
Ce premier forum sur les technologies solaires, suivi en direct par plus de 26000 participants de 153 pays, a réuni les scientifiques, les universitaires, les développeurs de technologies, des chercheurs et des innovateurs pour présenter et discuter des récents faits saillants des technologies solaires, en termes de coûts, les transferts de technologie, les défis et les préoccupations dans le domaine. L’objectif principal est de présenter aux pays membres de l’Alliance Solaire Internationale, l’état de l’art et les technologies solaires de la prochaine génération dans le monde entier et de donner l’occasion aux décideurs et aux parties prenantes d’échanger sur les programmes stratégiques en vue d’une plus grande intégration des énergies solaires.
A l’ouverture de ce sommet, les participants ont eu a écouté plusieurs discours dont celui du ministre togolais Marc Ably-Bidamon, des Mines et des Energies, Vice-président de l’ASI-Région Afrique. Avant son intervention, le représentant du Premier ministre de l’Inde Monsieur R. K. SINGH ministre de l’Energie et des Energies nouvelles et renouvelables, tout comme le Directeur général de l’ASI Monsieur Upendra Tripathy ont souhaité tous les participants la bienvenue avant de planter le décor. Tous ont souhaité voir le monde plus lumineux à travers les technologies solaires qui sont d’ailleurs une solution durable, à moindre coût et possible contre le réchauffement climatique. Le ministre Ably-Bidamon, dans son mot d’ouverture a félicité l’ASI pour ce forum combien important et a souhaité que la technologie solaire soit une priorité de l’heure pour l’accès universel aux énergies. Il a ensuite fait le point sur les activités et des rencontres en Afrique, rencontres orientées par l’ASI toujours axées sur les énergies renouvelables. Au nombre de ces rencontres et initiatives, le ministre a cité AREI (Initiative Africaine pour les Energies Renouvelables), Initiative de Lomé et la création du centre régional pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique en Afrique de l’Ouest qui d’ailleurs ont abouti aux échanges fructueux. Le Vice-président de l’ASI-Région Afrique, le ministre Ably-Bidamon a ensuite, à la reprise des travaux, dans son mot introductif, expliqué l’exigence de l’usage des technologies solaires. Pour lui, la plate-forme fournie par l’Alliance solaire internationale (ASI) correspond parfaitement aux besoins des pays du monde entier…que l’ASI, à travers ses diverses activités et ses programmes solaires, s’attaque à toute une série de questions, notamment l’accès à l’énergie, la sécurité énergétique et la transition énergétique. Nous devons partager les améliorations technologiques supplémentaires qui sont développées et apportées par les entreprises dans le domaine de l’énergie solaire a souligné le ministre togolais. Nous devions traiter des questions environnementales en raison de l’augmentation des émissions a t-il conclu.
Rappelons que la déclaration de Paris établit l’ASI comme une alliance dédiée à la promotion de l’énergie solaire. Ces principaux objectifs comprennent le déploiement de 1000 GW de capacité solaire et mobilisation de 1000 milliards de dollars d’investissements dans le secteur de l’énergie solaire d’ici à 2030. En tant qu’organisation orientée vers l’action, l’ASI entend réunir les pays membres pour regrouper et réaliser des économies d’échelle, ce qui se traduit par une réduction des coûts des applications solaires, facilitant le déploiement des technologies solaires existantes à l’échelle, et la promotion de la technologie solaire. De nos jours, l’accord-cadre ASI a été signé par 86 pays, avec 67 ayant également déposé des instruments de ratification. Le siège de l’ASI est situé à Gurugram en Haryana, en Inde.
Cellule Communication MME
Par Djamiou ABOUDOU