Depuis le lundi 18 mars, la capitale togolaise abrite une rencontre régionale majeure consacrée à la qualité des équipements médicaux dans le cadre de l’harmonisation des normes pharmaceutiques en Afrique. Cette réunion, qui réunit les experts de 13 pays africains, est organisée par l’Organisation africaine de normalisation (ARSO) en collaboration avec l’Agence togolaise de normalisation (ATN), une structure technique de la Haute autorité de la qualité et de l’environnement (HAUQE).
Cet événement, qui se clôture ce jeudi 21 mars, vise à faciliter le développement de la réglementation technique équivalente entre les pays africains afin de promouvoir le commerce des produits du secteur de la santé. Plus concrètement, les participants sont appelés à comprendre l’importance cruciale de l’adoption et de la mise en œuvre de normes harmonisées pour améliorer et garantir la qualité et la sécurité des équipements médicaux.
Selon Essot’na Héyou Bodjona, directeur général de l’ATN, la qualité des équipements médicaux tels que les aiguilles, les seringues, les cathéters, les tensiomètres, les stéthoscopes, les appareils scanner et les appareils d’IRM est déterminante pour le diagnostic et le traitement des patients. Cette initiative vise donc à renforcer les standards de qualité dans le secteur de la santé à travers le continent africain.
Il est important de rappeler que ces dernières années, le Togo a pris plusieurs initiatives pour améliorer la qualité des services de santé. Le pays s’est notamment doté d’une politique nationale de qualité des services de santé, démontrant ainsi son engagement envers l’amélioration continue des normes et des pratiques dans le secteur médical.
Cette rencontre régionale souligne l’importance de la collaboration internationale et de l’harmonisation des normes pour garantir des soins de santé de qualité et sécurisés dans toute l’Afrique. En travaillant ensemble, les pays participants œuvrent à renforcer l’accès aux équipements médicaux fiables et efficaces, améliorant ainsi la qualité des soins et la santé des populations africaines.
L’Emissaire