
Une séance de travail dédiée aux droits en santé sexuelle et reproductive (DSSR) s’est tenue du 27 au 29 août à Kpalimé, à l’intention des députés de l’Assemblée nationale. Organisée avec l’appui de la Direction de la santé de la mère et de l’enfant (DSME), en partenariat avec l’Association togolaise pour le bien-être familial (ATBEF) et Ipas Afrique Francophone, cette rencontre visait à renforcer l’engagement des élus du peuple en faveur d’un environnement législatif favorable à l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive.
L’initiative s’inscrit dans le cadre du rôle de contrôle et d’orientation des politiques publiques dévolu aux parlementaires. Elle a permis d’outiller les participants sur les enjeux des DSSR et les leviers d’action dont ils disposent pour améliorer l’accès des populations à ces services essentiels.
« Le rôle du parlement, au-delà du vote des lois, consiste à anticiper les besoins des concitoyens, à garantir l’effectivité de leurs droits, et à créer les conditions d’un développement humain durable. En matière de DSSR, cela signifie qu’il faut promouvoir un environnement juridique qui protège, qui informe, qui accompagne et qui ne stigmatise pas », a souligné le directeur de cabinet, Kissao Tchourou, représentant le Président de l’Assemblée nationale.
Les échanges ont également été l’occasion de présenter les progrès significatifs enregistrés par le Togo en matière de santé sexuelle et reproductive au cours des dernières décennies. Les chiffres partagés témoignent d’une amélioration continue des indicateurs clés :
- Mortalité néonatale : Passée de 40 décès pour 1000 naissances vivantes en 1998 à 21 en 2023.
- Mortalité infantile (moins d’un an) : Réduite de 77 décès pour 1000 naissances vivantes en 1998 à 35 en 2023.
- Mortalité infanto-juvénile (moins de 5 ans) : En recul, passant de 71 décès pour 1000 naissances vivantes en 2017 à 58 en 2022.
- Mortalité maternelle : Une baisse notable, de 478 pour 100 000 naissances vivantes en 1998 à 362 en 2023.
L’Émissaire