Organisée du 16 au 18 octobre derniers à Accra au Ghana sur le thème « Travailler ensemble pour accélérer l’action sur le climat », la deuxième édition du Sommet Climate Chance – Afrique a réuni 2000 participants, représentant 50 nationalités (dont 34 nationalités africaines) et toute la diversité des acteurs non-étatiques mobilisés contre le changement climatique : gouvernements locaux, entreprises, syndicats, ONG environnementales, agriculteurs, organisations de femmes et de la jeunesse, chercheurs.
Une annonce financière majeure du Président de la République du Ghana en ouverture du Sommet.
Ouvrant le Sommet, son excellence Nana Akufo-Addo, Président de la République du Ghana, a souligné le rôle de l’action locale sur le climat. « Les plans d’actions locaux sont essentiels, a-t-il déclaré. Agissons pour réduire l’empreinte carbone dans nos villes, et tous prendre part aux solutions. »
Le Sommet en Chiffres:
2.000 participants.
50 nationalités dont 34 nationalités africaines.
105 retombées presse.
40 intervenants de haut niveau en plénière.
20 initiatives diffusées sur le Pitch Corner.
10 Side-events portés par différentes organisations de portée internationale : UNESCO, CoMSSA, MTPA, ICLEI Africa, etc.
9 coalitions thématiques africaines ayant organisé leurs ateliers annuels
5 focus sur des initiatives africaines majeures.
Le Sommet Climate Chance d’Accra a également offert à des journalistes africains préalablement sélectionnés, l’opportunité d’une formation sur les enjeux liés au changement climatique, délivrée par Climate Tracker. Elle a rassemblé une trentaine de journalistes francophones et anglophones de différents types de média venus du Nigeria, du Bénin, du Togo, du Burkina Faso, et plus d’une cinquantaine de journalistes ghanéens, auxquels elle a fourni des clés pour mieux couvrir le Sommet. Cette formation, qui avait reçu près de 500 candidatures, est la première étape d’un travail dans la durée de Climate Chance avec des journalistes africains autour du changement climatique.
Globalement, le Sommet a suscité une large couverture presse, aussi bien de la part de medias francophones qu’anglophones.
Djamiou ABOUDOU